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S I. CONDITIONS GÉNÉRALES
ment les mêmes que pour les minerais du Corn-
wall; pour le chargement, on traite de gré à gré, dans chaque cas, selon la distance comprise entre les tas de minerai et le navire. On accorde toujours 0s"".,0417 à chaque ouvrier pour chaque tonne de minerai à charger : le débat porte seulement sur le nombre d'hommes qui doivent être employés. La distance des tas au navire est ordinairement comprise entre 15 et ioo mètres et la pente est presque toujours favorable au roulage on emploie deux hommes pour la moindre distance et cinq hommes pour la plus grande ; en sorte que le prix de l'embarquement d'une tonne
dans les deux cas extrêmes varie de 0'1-A3 à os',208. Avec ce personnel employé au roulage et l'équipage employé à l'emplissage des brou eu es,
on charge le navire de 120 tonneaux en huit heures d:un travail très-actif : dans ces conditions ces huit heures de travail assurent à chaque rouleur un salaire de 5 shillings. Un jour est employé pour le chargement et le
transport au quai de la fonderie; le jour suivant est consacré au déchargement et au retour. On fait ainsi pendant les six jours de la semaine consacrés au travail , trois voyages et un transport total de 36o tonneaux. La somme des frais annuels
de toute sorte qu'entraînent l'achat et l'entretien d'un tel navire est d'environ 3.000 shillings. En résumé, les dépenses en main-d'oeuvre et en argent, auxquelles donne lieu le transport du minerai depuis le dépôt des mines jusqu'à celui des fonderies, peuvent dans des conditions moyennes être établies comme il suit, pour une tonne ordinaire de 20 quintaux
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DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.
Résumé sur les frais de transport des minerais.. MINER IS ACHETÉS
en Cornwall. à Swansea.
Transport de la mine au port (moyenne). . Embarquement.
Transport par mer des ports aux usines. Débarquement Totaux
.
.
shil. 3,00
shit.
0,50
0,15
3,82
0,40
0,40
0,40
7,72
0,95
Les minerais fondus dans les usines galloises Indication somde la nacomprennent presque toutes les espèces minérales tmaire tire physique des et même les variétés qui se traitent isolément rainerais. dans les. autres groupes métallurgiques. L'abondance relative des diverses espèces accumulées dans
les dépôts des usines est à peu près celle qu'un géologue aurait occasion d'observer en étudiant tous les gîtes cuivreux d'un grand continent. L'espèce la plus abondante est sans contredit le cuivre pyriteux qui comprend environ les deux tiers du cuivre amené aux fonderies viennent ensuite le cuivre carbonaté vert; les composés de' sulfure de cuivre et de fer plus riches en métal que le cuivre pyriteux ; le cuivre oxydulé, les cuivres
phosphatés et arséniates; le cuivre sulfuré, les cuivres gris; le cuivre oxydé noir, les cuivres carbonatés bleus; le cuivre natif; les hydrosilicates de cuivre ; puis enfin quelques espèces accidentelles
sans importance commerciale. Ces principes con. stituants des minerais ne sont guère associés qu'a
Tome .XIII, 1848.
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