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S I. CONDITIONS GÉNÉRALES
DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.
de la fonderie. La quantité de travail que réclame chaque fourneau sous ces divers rapports, est en raison de la quantité de combustible qui s'y brûle en 24 heures et de la distance aux haldes : ordinairement un enfint est attaché au service de chacun des fourneaux de fusion où sefont les opérà-
métallurgistes de la Grande-Bretagne possèdent à
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tions II et IV à X. Le service des fourneaux de grillage I et III, où se consomme beaucoup moins
de combustible, est ordinairement attribué atix ouvriers spéciaux qui sont chargés du grillage même. Comme résultat moyen, on peut admettre que le transport journalier de trois tonnes de combustible aux fourneaux de fusion et les opérations qui y sont relatives esigent le travail d'un enfant. Son salaire est établi de manière à encourager le triage des résidus : on lui accorde comme indem-
nité 1s""',20 par tonne de charbon trié; il peut retirer moyendement 0t,008 de charbon des escarbilles provenant de trois tonnes de combustible. Lé
salaire journalier total de la plupart des enfants employés à ce service monte à o,85. En résumé, le roulage intérieur d'une tonne élè combustible et les opérations accessoires de ce même service absorbent oi.,333 coûtant oshm.,283. Catégories d'ou-
Le travail humain intervient plus en général hi méthode galloise que dans les inéthodeS
vriers employéi dans les fonde- L'ans
ries gallois"; a" de fusion employées sur le continent européen. 'aires moyens. Beaucoup d'opérations telles que le grillage , les
réductions, la séparation mutuelle des produità utiles et des matières nuisibles, etc. , qui, dans
un si haut degré la force musculaire qu'exigent de grands efforts mécaniques à exercer sous l'influence &hautes températures et de gaz délétères; ils apportent si régulièrement au travail l'assiduité et la faculté d'attention indispensables à la direction des phénomènes qui s'accomplissent sous leur. direction; enfin tel est l'avantage qui résulte pour chaque fonderie de l'élaboration régulière d'une grande masse de minerais, (pie le nombre de jour-
nées absorbé par un travail déterminé, n'est pas plus grand que dans beaucoup de fonderies du continent moins bien approvisionnées de minerais, et surtout où la population ouvrière ne possède pas les mêmes qualités. Les détails circonstanciés que je présenterai àur les éléniénts du prix d'élaboration dés minerais § 3 à 12), mettront cette conclusion dans tout son jour. La population tout entière trouve de l'emploi dans les fonderies galloises. Les garçons de to à ans exécutent des travani qui n'exigent ni une attention soutenue, ni un grand développement de force; ils reprennent, comme je l'ai déjà indiqué, au-dessous des foyers, les matières scoriacées et pulvérulentes qui s'y déposent, les élèvent au niveau du soi, et font tous les travaux de triage et de transport qu'exigent eéS matières; ils transportent près des chauffes de ces mêmes fourneaux, en les prenant aux dépôts provisoires, les combus-
tibles qui ne sont pas directement apportés par
ces dernières, se font par la seule intervention deà réactifs et des agents naturels mis en présence de
d'autres ouvriers. Les garçons de 14 à 17 ans sont chargés de certaines opérations qui n'exigent point le développement complet de la force humaine;
matières à élaborer, se pratiquent ici par un tra Sail intelligent et soutenu. Cependant les ouvriers
bù l'absence de ces qualités petit être facilement
pour lesquelles il faut du séin et de faSSiduité,