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2. CARACTÈRES GÉNÉRAUX
9°
DE LA MÉTHODE GALLOISE.
environ 2 milles et demi , ou 4 kilomètres àl'hétire.
tme journée de travail, soit 8 heures de travail effeciif, il peut transportereette charge à 32 ki-
lomètres, ou seulement à 16 kilomètres si le retour doit avoir lieu dans la même journée. Une telle journée de travail , le salaire du conducteur et le péage sur la route étant au compte du loueur, se paie nidyennemétit 5 Shillings. Le péage, pour une tonne de matières coriimunes, pour la houille, Par exemple, et pour le trajet qu'un cheval chargé peut faire en un jour, monte en moyenne à o',66.
Le prix total de* location, pour une jdnrnée de travail d'un cheval attelé, se décompose donc à peu près comme suit shit.
Location du cheval Ferrage, entretien de la charrette.
Page sur les routes
Salaire du conducteur. Total
3,30 0,20 0,66 0 84
5,00
§ 2. Ensemble de là méthode galloise; caractères distinctifs 5 dix opérations principales. Considérée dans sOn pririCipe fondametitài la galloise éSt au fond identique avéé Cènes Lament de tous qui. sont suivies, à deux mi trois exceptions près, les minerais de Principe fonda-
mental du Irai- méthode
cuivre sulfurés,
dans tous autre- rdupes inétalltirgiques de l'Europe. Tous les miiierais, quelle qu'en soit la nature, sont paSSéS dans un lit de fusion tenant
une proportion de sulfure de cuivre et de fer assez cânsidérable pour que la tibtalité du cuivre se con-
centre dans un sulfure double, nommé matte; celle-ci , à raison dé sa fluidité et de sa pesanteur spécifique considérable, se séparé aisément Sons l'influence de la haute tempétaturé dés fourneaux
où elle se produit, de la scorie, plus pâteuse et surtout plus légère, où se réunissent les matières terreuses et les autres éléments fixes du lit de fusion. La scorie est toujours rejetée. La matte, qui peut être considérée Comme un minerai enrichi entièrement exempt de gangues terreuses, où le Cuivre est combiné au i Soufre et à une proportion plus ou moins grande de sulfure ferreux, est ultérieurement soumise à deux séries de manipulations, 9ui dans le cas le plus simple se réduisent à
deux Opérations. La première opération est un grillage, où sous l'influence de l'oxygène atmosphérique et d'une température élevée, on gazéifie Id Majeure partie du soufre 4 l'état d'acide sulfureux, en arneriant à l'état de peroxyde les deux inétaiii- de la combinaison détruite ;' la seconde est unefonte , où sous l'influence d'une très-haute température, de certains agents réductifs et de la
silice, on porte le cuivre à l'état métallique, et l'oxyde de fer à l'état de silicate, deux corps également fluides , mais qui , à raison de leur densité très-inégale, se séparent très-nettement l'un de l'autre, le Silicate ferreux ou la scorie occupant toujours la partie supérieure (i). Le cuWe ainsi obtenu au contact du silicate fer-
reux et d'une certaine quantité de matte régénérée, retient ordinairement une certaine proportion de fer et de soufre, et se trouve, par ce (1) Jé suis heureux de rappeler ici que cette théorie désormais classique du traitement des minerais de cuivre sulfurés. et surtout l'explication du rôle etisentiel qu'Y joue la silice, sont dues à M. Guenyveau , inspecteur général des mines, mon maître et mou prédécesseur dans la
chaire de métallurgie de l'F',cole des mines de Paris. (Voir Journal des mines, t. XX , p. 245.)