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DE LA MÉTHODE GALLOISE. 2. CARACTÈRES GÉNÉRAUX
motif, impropre à la plupart des usages ordinaires de ce métal .Ce produitimpur, appelé cuivre noir, pour être amené à l'état de cuivre marchand, est soumis à une dernière opération nommée affinage,
dans laquelle, sous l'influence de la chaleur, de l'oxygène atmosphérique et de la silice, les dernières traces de matières étrangères sont séparées, savoir : le soufre à l'état d'acide sulfureux, le fer à l'état de silicate.
Le traitement des minerais de cuivre sulfurés comprend donc quatre opérations fondamentales A, la fonte où se produit la matte et où se séparent les matières terreuses; B , le grillage de la matte;
la fonte de la matte grillée pour cuivre noir;
l'affinage du cuivre noir. Mais, dans l'application
qui est faite en chaque localité de cette formule assez simple, il s'introduit de nombreuses modifications dues à l'extrême diversité des minerais. Cette variation presque infinie de méthodes dérivant toutes, avec des nuances bien senties des ouvriers mais souvent inappréciables pour l'observateur, de principes simples et uniformes, est à mon avis le caractère essentiel de toutes les branches de la métallurgie; elle explique l'insuccès qui a presque toujours suivi les tentatives faites pour transporter de toutes pièces, d'une contrée à l'au-
tre, une méthode métallurgique. Complications
locales ré,ulta de la
Parmi les circonstances qui tendent à compli-
diversité quer la formule précédentede dois surtout signaler
des minerais.
les suivantes, toutes liées à la composition des minerais qu'il s'agit de traiter. Si la gangue du minerai est essentiellement composée de pyrite de fer, on tenterait vainement
de l'enrichir en la soumettant directement à la
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fonte A, puisque tous les éléments se réuniraient en une matte qui aurait à peu près la même composition que le minerai lui-même. il convient évidemment, dans ce cas, d'effectuer sur le minerai
une opération analogue au grillage B, dans laquelle on sépare toute la portion de soufre et de fer qui n'est point utile à la formation d'une bonne malle. Cette opération préparatoire peut se nom-
mer en général : a. grillage du minerai. Le minerai convenablement grillé en a est entièrement dans le cas d'un minerai brut qui , tenant la proportion de sulfure de fer que réclame la fonte A, aurait pour gangue de l'oxyde de fer; pour faire passer ce dernier dans les scories, il suffira d'ajouter au lit de fusion un fondant siliceux. Il est clair d'ailleurs que si l'on dispose d'un minerai à gangue siliceuse tenant le Cuivre, le soufre elle ler 'dans la proportion propre à la mate de la fonte A, on trouvera plus d'avantage à associer Ce minerai brut au minerai grillé a qu'à passer dans le lit de fusion une matière entièrement stérile. On pourra encore tirer dans la fonte A un parti avantageux de minerais très-siliceux et par conséquent pauvres en cuivre, où ce métal se trou-
verait engagé dans des combinaisons oxydées (oxydule, oxyde noir, carbonate vert et bleu, silicate , etc.); il faut dans ce cas laisser dans le mi-
nerai grillé u, non-seulement la quantité de sulfure de fer nécessaire pour former la matte A avec
le cuivre contenu dans le minerai, mais encore celle qui est nécessaire pour amener au degré voulu de suifuration le cuivre du minerai oxydé. On peut encore conduire le grillage comme si le minerai grillé a devait être fondu seul, et mêler au minerai oxydé un minerai pyriteux brut con-