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S
2.
CATI ACTÈRES GÉNÉRAUX
considérable de l'arsenic, mais laissent subsister dans le produit cuivreux une proportion notable de la quantité qui existait avant la double élaboration. Pont' chasser en totalité l'arsenic contenu dans certains minerais, ou du moins pour n'en
laisser dans le cuivre qu'une quantité insignifiante, il faut répéter plusieurs rois sur la matte les mêmes
alternatives de grillage et de fusion , avant d'en extraire le cuivre noir. Il n'est pas rare d'observer des usines dans lesquelles on se trouve obligé pour atteindre cc but d'intercaler deux grillages et deux fontes entre les opérations fondamentales B et C
signalées précédemment. Par des motifs analogues, ces opérations supplémentaires sont également indispensables quand on veutséparer eomplétemen t, du cuivre, les autres substances nuisibles.
traiFormule tement conve-
Beaucoup d'autres motifs conduisent encore à
jian, à L, plupart modifier la formule générale du traitement des
lu minerais de cuivre; mais en bornant cette anacontinent eurolyse aux deux cas que j'ai choisis de préférence péen. parce qu'ils sont les plus usuels, on voit que, pour fabriquer de bons cuivres avec des minerais de toutes teneurs et de toutes qualités, une fonderie doit pratiquer les neuf:manipulations suivantes a. Grillage des minerais impurs, à gangue pyrides minerais
teuse ;
Fonte des minerais grillés a, avec les minerais bruts les plus pauvres et les moins purs production de la première matte; Grillage de la matte A; b. Fonte de la matte grillée B, avec les minerais
de teneur et de pureté moyennes; production de la deuxième malte; c. Grillage de la matte b;
DE LA MÉTHODE GALLOISE,
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Fonte de la matte grillée c avec les minerais riches ét purs; production de la troisième matte; Grillage de la matte d; C. Fonte de la matte grillée e avec les minerais très-riches et très-purs; production du cuivre noir; .
Affinage du cuivre noir.
Cet exposé sommaire nie paraît suffire pour rappeler les principes les plus usuels du traitement des minerais de cuivre; pour montrer les analogies qui rapprochent les méthodes du continent de la méthode galloise, et pour mettre en relief les
traits qui sont plus particulièrement propres à cette dernière.
Ce qui caractérise essentiellement la méthode La méthode galloise est la facilité qu'elle offre pour l'élabora- gal"" c;tpet Lion rapide et sûre de tous les ruinerais ou produits ilnttous
cuivreux que peuvent offrir l'art des mines et l'in- mineraisconnus. dustrie ; aucune autre, à ma connaissance , ne se
prête aussi bien au maintien d'un roulement régulier, en présence de variations brusques et inattendues dans la teneur en cuivre et la composition chimique des minerais. Cette méthode, considérée dans ses moindres détails, n'est point identique dans toutes les usines
on y observe de légères variations soit dans les manipulations, soit dans les formes d'appareils, selon l'habileté qui préside à la direction des établissements, selon l'époque à laquelle le matériel des ateliers a été construit, selon la nature des minerais qu'on élabore de préférence, ou les qualités de produits qu'on s'applique surtout à Uri-
Tome XIII,7 1848.