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GRIMACE DES MINERAIS.
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S 3. Jr. OPÉRATION.
four depuis le commencement jusqu'à la fin de l'élaboration d'une charge. La température du four se trouve portée à son maximum au moment où l'on commence à faire sortir du four une charge convenablement élaborée; et cette température subsiste encore en trèsgrande partie au moment où une nouvelle charge va être introduite. Cependant pour remplir la condition fondamentale de l'échauffement graduel des charges, il n'est nullement nécessaire de sou-
mettre ce four à un refroidissement préalable; ainsi que cela a lieu, en cas semblable, dans plusieurs autres opérations métallurgiques. La masse considérable de minerai sur laquelle on agit, dis-
pense de ce soin en absorbant, au grand profit de l'opération même, l'excès de température du four. Le four, qui au moment de l'introduction de la charge est porté à la température du rouge, cède rapidement sa chaleur aux 69 quintaux (3t,45) de minerai qui occupent à la surface de la
sole, une épaisseur moyenne de Co 2; un quart d'heure environ après l'arrivée du minerai, la température du four est tombée au-dessous du rouge sombre, et il arrive souvent alors qu'un fragment de zinc placé à mi-distance de la voûte à la sole, ne se ramollit pas dans la partie centrale
du four; mais déjà le minerai est porté à une température assez élevée pour que l'eau mêlée ou
combinée se dégage de toutes les parties de la sole, et même pour que quelques vapeurs sulfureuses commencent à se montrer dans la région la plus rapprochée de la chauffe. On a donc obtenu
en un quart d'heure, au moyen de l'énorme quantité de chaleur accumulée dans le four, un résultat qui, par le chauffage direct, eût exigé un
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temps beaucoup plus considérable. Ce détail mé-
ritait d'être signalé, car il faut certainement lui attribuer en partie la supériorité qu'offrent les fours de grillage gallois, par comparaison avec les
fours de grillage à petites charges employés en diverses parties du continent. Le tirage qu'exerce la cheminée du four de gril-
lage, fait entrer par les portes une quantité considérable d'air froid pendant le temps où cellesci sont ouvertes, soit pour le déchargement, soit pour l'étendage de la nouvelle charge. Cette circonstance détermine en pure perte une rapide déperdition de la chaleur accumulée dans le four. Il faut donc abréger autant que possible le temps pendant lequel ces manipulations s'exécutent, et l'on combine toujours dans ce but le travail de deux ouvriers. ',Ors de la charge du matin , l'ouvrier qui vient prendre la direction du four, arrive au travail au moment où son camarade qui a fourni le poste précédent va retirer du four la charge qu'il vient d'élaborer; tous deux réunissant leurs efforts, vident le four en moitié moins de temps qu'il n'en eût fallu à un seul ouvrier pour accomplir cette besogne. Les deux mêmes ouvriers.
exécutent encore simultanément l'étendage de la nouvelle charge, et c'est alors seulement que se retire l'ouvrier qui est depuis _24 heures au travail. Pendant toute la durée du grillage de la charge, l'ouvrier qui vient de prendre le poste, exécute seul toutes les manipulations; puis, quand le moment est venu d'enlever cette charge grillée et de faire la charge de nuit, les deux ouvriers de deux fours contigus s'associent pour travailler successivement à chacun de ces fours et pour réduire de moitié, comme on l'avait fait à la charge du ma-