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S 3. Ire OPÉRATION.
GRILLAGE DES MINERAIS.
tin, le temps pendant lequel les portes de chaque four restent ouvertes. Un quart d'heure environ après le commencement de l'opération, c'est-à-dire après l'instant on la charge est tombée sur la sole, l'ouvrier se repose un peu de l'effort qu'il a dû faire à l'occasion
reste pleine de charbon. Quand le moment de
commence à rétablir l'activité clu foyer qu'il avait ralentie à dessein vers la fin de l'autre opération,
'ment croissants comme dans certains fours à pe-
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du déchargement et du chargement; puis il
et surtout pendant la demi-heure précédente. Etudiant attentivement l'état du cràya , il enlève avec précaution les fragments qui paraissent trop restreindre l'accès de l'air ; il reforme avec la pointe du ringard les orifices qui tendent à s'obstruer, et favorise ainsi l'uniforme admission de l'air par toute la surface de la grille; il jette enfin à la surface supérieure de la chauffe une charge de charbon. A partir de cette première charge de
combustible jusqu'à la fin de l'opération, il entretient le feu d'une manière régulière; la quantité du combustible consommé dans la chauffe, et par suite celle du gaz admis dans le laboratoire,
restent dorénavant constantes. Les charges de .combustible se font régulièrement à des intervalles rmoyens de t" 20 ; on en fait neuf environ -pendant l'élaboration d'une charge de minerai. On charge Chaque fois ot,o47 de combustible qui, répartis uniformément sur la surface de la chauffe, y occuperaient une épaisseur de 4 centimètres. La
porte de chauffe se ferme hermétiquement au moyen du combustible même, ainsi que cela se pratique au reste dans la plupart des fours à cheminée alimentés parla bouille : cette porte est ,à
cet effet, munie d'une longue embrasure qui, dans l'intervalle de deux charges consécutives,
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charger le combustible est arrivé, on refoule avec un t'able, vers la partie postérieure de la chauffe, le combustible accumulé dans la porte et au delà de celle-ci, puis on s'empresse de remplir l'espace
ainsi dégarni avec du combustible frais. Ou ne procède clone point par coups de feu graduelle-
tites charges du continent. La graduation de la température, si essentielle au succès du grillage, se produit ici naturellement par la résistance qu'une charge très-considéra Lie de minerai oppose
d'abord à l'influence d'une quantité à peu près uniforme de chaleur. L'élévation de température des murs du four reste constamment liée à celle de la masse de minerai. Une heure après le commencement de l'opération, les sulfures sont en pleine décomposition, mais cette action est exclusivement concentrée à la partie supérieure de la couche de minerai sur
une épaisseur d'un centimètre environ. Cette couche, en effet, est celle qui subit le plus direc-
tement l'influence calorifique de la nappe de flamme qui s'étale sous la voûte, et l'influence oxydante de la couche d'air comprise entre cette flamme et le minerai. L'oxydation des sulfures y développe d'ailleurs une quantité considérable de chaleur, et favorise par là le progrès du grillage. Ces influences calorifiques, principalement dirigées sur la couche supérieure, en élèvent peu à peu la température au-dessus de la température
moyenne du four, malgré l'influence refroidissante exercée par les couches de minerai immédia
tement inférieures. Toutefois en laissant trop longtemps les choses en cet état, on compromet-