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5 4. ne OPÉRATION.
FONTE roun MATTE BRON Z E.
leurs principales matières premières. Le poids des matières réfractaires de chaque charge varie ordinairement de ',o5 à 1%20 et le poids des scories favorables à la fusion, de o`,15 à 0t,2o. On ne peut rester au-dessous de ces limites sans augmenter notablement la quantité de combustible consommée pour un poids donné de minerai; en allant au delà on compromettrait le succès de la séparation mécanique de la scorie et de la matte, en raison du trop grand effort imposé à l'ouvrier, lors de l'enlèvement de la sco-
rapidement en couche uniforme, au moyen du
rie. Pour ce qui concerne le travail accompli par semaine dans chaque fourneau, il est indifférent
de s'approcher plus ou moins de l'une 'ou de l'autre de ces limites, parce que la durée de la
fusion d'une charge augmente à peu près dans la même proportion que son poids. Un pesage exact des quantités de matières passées sous mes yeux pendant quinze jours dans un fourneau de fusion
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râble, les matières qui se sont d'aflord accumulées
au milieu de la sole. Saisissant ensuite avec la main les plus gros morceaux des scories de diverses'origines, déposées devant la porte de travail
il les lance sur toutes les parties de la sole, et termine au moyen de la pelle le chargement des morceaux. La charge ainsi faite, l'ouvrier baisse la porte de travail et la lute soigneusement contre la paroi contiguë. A partir de ce moment, l'élaboration de la naboration presà liauznetanée de charge est abandonnée pendant 31' 1/2 environ, la seule influence de la chaleur, et l'ouvrier con-
sacre tout son temps à la conduite du feu et au transport des matières. Il suit, pour ce qui concerne ce premier travail, les règles précédemment tracées : dans l'allure régulière, il n'a autre chose
à faire qu'a détacher de loin en loin la partie in-
n° II , où l'on traitait des minerais de qualité
férieure du craya , à rétablir avec le ringard, danse
ordinaire, a donné les résultats suivants pour la composition moyenne d'une charge :
la partie supérieure, à demi pâteuse, les orifices qui tendent à s'obstruer, enfin à charger le corn, bustible solide à la surface de la chauffe. Il s'écoule, moyennement 1." i2, entre deux charges. successives; chacune de ces charges pèse oto 68 uniformément répartie sur la surface totale de la chauffe, elle occupe une épaisseur moyenne de
Minerais grillés. Minerais bruts
0' 896 ) ,10.1i, j
Fondant fluoré Scories de la fonte même, à repasser. Scories fusibles de l'opération IV. . Idem de l'opération V. . . Idem de l'opération VII.. .
1 t'000)
0,051 0,071 )
1'422
0 ,106
0,063
0 ,178
0 ,009
Total.
.
om,o8. Cette épaisseur est double de celle qui con-
vient aux fours de grillage, parce que la plus .
1,300
L'ouvrier, ainsi qu'il est indiqué ci-dessus, commence son travail en faisant tomber sur la sole It,05 i de minerais et de fondants ; il referme ensuite le registre de la trémie et étale
grande énergie du tirage permet ici de mieux surmonter les résistances qu'Une nouvelle charge de combustible oppose au mouvement des gaz. Cette charge se fait d'ailleurs comme dans les fours de grillage : l'ouvrier refoule d'abord avec un râble, vers la partie postérieure de la ehaufle, le combusti-