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s 4 ne
OPÉRATION.
hie précédemment accumulé du côté de la porte z, puis il jette à la pelle du combustible frais jusqu'à ce que cette porte soit de nouveau complétement close. Ce travail doit être conduit très-rapidement, afin que le four soit le moins possible refroidi par
le vif courant d'air froid que le tirage de la cheminée appelle au travers de la porte. Emplissag,e des
Le pesage de la partie pulvérulente de la charge des trémies absorbent la plus grande partie du temps des ouvriers. Quatre fon-
trémies pour la et l'emplissage
charge suivante.
deurs, dont les fourneaux marchent en quelque sorte de conserve, réunissent à cet effet leurs ef-
forts et se distribuent le travail de la manière suivante. L'un d'eux, pénétrant avec plus ou
moins de difficulté dans les diverses subdivisions
FONTE POUR MATTE BRONzE.
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dement l'équilibre, souvent en enlevant un léger excédant de matière, rarement en ajoutant un peu de cette même matière placée à cet effet sous sa main. Les deux autres ouvriers, se succédant à des intervalles égaux, élèvent immédiatement les bâches sur leur tête, avec l'aide du peseur ; ils se transportent au four qu'il faut charger, s'élèvent au moyen d'une petite échelle mobile au niveau de la trémie, y versent le contenu de la bâche, et reviennent à la balance rapporter la bâche vide et prendre une nouvelle charge. Abandonnés à euxmêmes, les ouvriers, qui sont intéressés à passer beaucoup de charges dans un temps donné, pourraient être conduits à négliger les minerais les plus réfractaires, et à restreindre le poids des charges.
Le propriétaire doit donc faire constater que les
du dépôt ii des minerais bruts ou grillés et du fondant fluoré (Pl. HI, fid,r. 4), y emplit une
dosages et les poids absolus sont conformes au rè-
bâche de bois qui, chargée plus ou moins comble,
charge a été fixé : c'est dans ce but qu'un contremaître, placé près de la balance, contrôle le travail que je viens de décrire et constate que la charge de chaque four est convenablement composée. Les rainerais sont repris moyennement à 3 mètres en contre-bas du sol; l'orifice des trémies s'élève à 2m,5o au-dessus; les minerais sont donc élevés à la hauteur de 5m,5o; la longueur moyenne du transport horizontal est de 4o mètres.
'doit toujours contenir i quintal = 0t,05 de matière; il apporte cette bâche sur le plateau d'une balance facilement transportable, ordinairement placée près de l'entrée du dépôt. Ce lieu de pesage doit être aisément accessible pour les ouvriers qui sont ensuite chargés de transporter le minerai aux trémies; il est essentiel en effet que ceux-ci, obliaés de marcher rapidement avec un poids consi-
dérable sur la tête, ne rencontrent pas sur leur chemin les obstacles que produit souvent dans l'intérieur du dépôt l'inégale accumulation des minerais versés du haut de la voie de roulage min
(Pl. I, fig. 3). L'un des plateaux de la balance
étant chargé d'un poids équivalent à un quintal augmenté de la tare des bâches, le peseur plaçant la bâche pleine dans l'autre plateau établit rapi-
glement d'après lequel le prix de fusion de la
Les fondeurs sont également chargés de trans- Enlèvement des , produiporter les scories résultant de la fusion dans un scories dépôt spécial t t (Pl. III , fig. 4), établi en plein tes. air, à proximité du plan incliné s s par lequel les résidus de la fonderie sont élevés au niveau supérieur des ha ldes p p. Ces scories moulées, sous la forme de quatre gros pains quadrangulaires, pe-