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4. ne OPÉRATION.
sant ensemble 0`,875, sont aisément tirées, à l'aide d'un crochet, sur une brouette de fer à petite roue et sans pieds qu'on approche à cet effet de la scorie encore rouge. L'ouvrier transporte ainsi à chaque fois, indépendamment de la brouette même; un poids moyen de o`,22 à une distance moyenne de 65 mètres. Ces pains, lorsqu'ils sont refroidis,
sont cassés et triés, comme on le dira plus loin, par des contre-maîtres chargés de contrôler le travail de la fusion. Dans les conditions moyennes par suite de ce triage, on restitue aux ouvriers, sur le produit de chaque fusion, ot,o71 de scories; celles-ci sont ramenées pour être refondues au four qui les a fournies. Brassage des maCes divers transports que séparent d'assez nomtières en élabo- b reux intervalles de repos, étant accomplis, l'ouration.
vrier observant plus attentivement l'intérieur du
font., cherche à distinguer le moment où il convient
de faire le brassage des matières en élaboration. En exerçant ses yeux à supporter l'éclat dela haute température du 'four, et, au besoin, en s'aidant de verres colorés, on petit constater qu'une demiheure après la fermeture de la porte de travail , les scories fusibles qui recouvrent la charge commencent à se liquéfier ; on remarque également que ce liquidé sillonne en tous sens les matières pulvérulentes du lit de fusion, s'y infiltre çà et là ou se rassemble à sa surface par petites nappes fluides.
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La proportion de silicate fluide augmente rapidement : bientôt ce silicate commence à bouillonner légèrement sous l'influence de gaz qui se dégagent de l'intérieur de la masse; cette agitation met en contact plus intime le silicate fluide avec les matières qui doivent composer la nouvelle scorie et
FONTE pouft MATTE BRON zE.
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en déterMiner progressivement la dissolution ; tandis que les éléments de la matte rapprochés par le départ de ces matières commencent à réagir
et à produire de nouveaux gaz. Peu à peu la formation et le départ réciproque des deux produits de la fusion s'accomplissent : la matte se rassemble dans la partie inférieure de la sole : la scorie beau-
coup plus volumineuse forme la surface du bain. 3 heures 5o minutes environ après le commencement de l'opération, ces réactions métallurgiques paraissent être terminées : le bouillonnement produit vers le milieu de l'opération par le dégagement des gaz a 'pris fin; on ne voit plus s'élever à' la surface du bain que de rares bulles qui y produisent une sorte de boursouflement : on reconnaît ainsi que malgré l'élévation considérable de la température, la scorie, produit définitif de l'opération, est moins fluide que celles qui s'étaient liquéfiées par la première impression de la chaleur. On remarque sur le pourtour de la sole et çà et là à la surface du bain des agglomérations de matières non liquéfiées qui paraissent y surnager comme ferait une écume. L'ouvrier choisit toujours, pour faire un brassage, le moment où ces apparences se présentent. Il ouvre la porte et laboure avec un râble la surface de la scorie pour détacher les matières qui peuvent être adhérentes, soit au fond, soit au pourtour ; il désagrége ainsi ces matières et les met en dissolution dans la masse de la scorie. Ayant fait tirer hors du four des fragments de ces écumes ou masses agglomérées, j'ai toujours reconnu qu'elles se composaient essentiellement de nombreux fragments de quartz et de grenailles de rnatte empâtés par le silicate qui compose essentiellement la scorie. Le brassage opéré par l'ou-