Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 110]

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S 4. ll OPÉRATION. pour terme de comparaison étant + 12° C, j'ai 2 18

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Scorie tenant 0,015 de matte et 0,305 de quartz Matte tenant 0,337 de cuivre

3,21

I4,56

Toutefois , la force avec laquelle la matte tend à se précipiter n'est pas tout à fait en raison de cette différence : pour l'apprécier exactement, il faut avoir égard, non à la densité du mélange mécanique de trois corps qui constitue la scorie de la fonte II, mais bien à celle de la pâte même de la scorie; cette densité, calculée d'après la composition rapportée précédemment, est 3,43. Si, pour donner à la scorie de la fonte II toute la fluidité qu'elle peut acquérir, on dissolvait cornplétement le quartz qui y est en suspension, par une addition d'oxyde ferreux, on retomberait à peu près clans le cas des scories ferreuses produites, par exemple, clans la fonte ii° VI. Or la densité de cette scorie s'élève (voir § 8) à 4,04, et diffère peu

de celle de la matte. Ainsi se révèle encore un nouvel inconvénient de la méthode qui consisterait à rendre la scorie homogène par une fusion plus

prolongée et l'addition d'un fondant ferrugineux. La nature bulleuse des scories ne permet de .constater exactement la pesanteur spécifique que lorsque la matière a été préalablement réduite en poudre très-fine. En opérant sur de gros échantillons, j'ai constaté que la densité pouvait tomber au-dessous de 1,4. Le fragment le plus compacte que j'aie pu trouver offrait, avec un volume total de 13o centimètres cubes, une densité moyenne de 2,82. La densité moyenne des pains peut être évaluée à 2,40. Cette étude des pesanteurs spécifiques explique bien la disposition qu'affectent les trois éléments

219 de la scorie dans la coupe verticale de chaque pain : la zone des fragments de quartz formerait la partie FONTE POUR MATTE BRONZE.

supérieure de chaque pain, et les grenailles de matte se rassembleraient à la surface inférieure si ces deux surfaces opposées ne se trouvaient d'abord figées par l'influence de l'air et du sable avant

que les mouvements intérieurs aient pu s'opérer complétement. Le tableau II, inséré à la fin du 5 13, résume succinctement les autres réactions métallurgiques relatives à cette deuxième opération de la méthode galloise : je crois inutile d'en traiter ici d'une manière plus spéciale. (La suite au prochain numéro.)