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NOUVEAUX OUTILS DE SONDAGE
affaiblir ce tenon. L'expérience a fait voir que la disposition radiale des taillants des ciseaux était la plus avantageuse.
Le trépan représenté fig. 5 et 6, Pl. F, est construit sur le même principe que les précédents; seulement, au lieu de fixer l'anneau à deux bras on l'a rivé à un cylindre en tôle; on y trouve, outre l'avantage de l'économie, celui de pouvoir extraire des témoins d'un volume plus considérable dans les roches d'une assez faible consistance. L'outil représenté fig. 3 et 4 est destiné à détacher
et à ramener au jour les témoins cylindriques qui ont été dégagés sur leur pourtour par l'outil précédent.Il se compose d'un cylindre en tôle 1, d'un diamètre approprié à celui du trou de sonde, portant à sa partie inférieure la couronne en fer fixé par des rivets. Cet anneau porte plusieurs dents en fer aciéré (fig. 4 a) mobiles autour de charnières horizontales, et dont les pointes quand elles
sont ouvertes viennent presque se toucher au centre de la couronne. A l'intérieur du cylindre en tôle se trouve un anneau en fer r, qui peut s'y mouvoir dans le sens vertical, et qui est suspendu à deux bras en fer qui se réunissent sur une même tige n (lig . 4). Veut-on extraire un témoin avec les outils cidessus, on commence par aléser le fond du trou de
sonde, on en unit et aplanit le fond, et on le nettoie aussi parfaitement que possible. On introduit alors dans le trou le trépan à couronne armée de ciseaux, fixé à l'extrémité des tiges. Lorsqu'il est arrivé au fond, on bat à petits coups, en ayant soin d'imprimer à l'outil un mouvement de rotation continu ; on s'arrête lorsque l'on a atteint une profondeur que la courbure des bras qui portent
22J9 la couronne ne permet pas de dépasser. Cela fait on retire cet outil que l'on remplace par le second. Celui-ci est fixé aux, tiges par le tenon rn ; l'anneau r, intérieur au cylindre 1, est suspendu par sa tige n à une corde, ordinairement celle du cylindre à soupape. Quand l'appareil est arrivé sur le témoin que l'on veut extraire, on tend la corde pour amener l'anneau à la partie supérieure du DE M. KIND.
cylindre, tandis que celui-ci continue à descendre et enveloppe le témoin ; les dents fixées *à la couronne inférieure se relèvent dans le mouvement et s'appliquent contre les parois du cylindre ; ce der-
nier étant arrivé au fond de l'espace annulaire creusé par le trépan à couronne, on lâche la corde et l'anneau, descendant en vertu de son poids, se loge entre la paroi intérieure du cylindre et les dents qu'il force à s'appliquer contre le témoin : il suffit ensuite de relever la sonde pour détacher le témoin de sa base et le ramener au jour. On peut
supprimer la corde qui soutient l'anneau et la remplacer par une cordelette fixée à la tige de la sonde, cordelette dont on détermine la rupture, quand l'outil est arrivé au fond du trou, par quelques secousses légères imprimées à la sonde. Dans les roches tendres, le témoin se détache sans difficulté sous la traction exercée pour relever la sonde ; dans les roches consistantes et tenaces, il faut préalablement l'ébranler en imprimant à la sonde, au moyen du levier de battage, un léger mouvement de va-et-vient dans le sens vertical. Dans tous les cas il faut relever la sonde, en l'empêchant de prendre sur son axe aucun mouvement de rotation, afin que le témoin , arrivant au jour dans la position même oit il se trouvait au fond du trou, puisse faire connaître avec certitude le sens