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364 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNES
une surface considérable (8 à Io lieues carrées) sans cependant être très-apparentes parce que leurs
formes émoussées ne présentent guère que des pentes douces couvertes par une végétation active.
On peut cependant les étudier dans des excavations assez nombreuses où l'on reconnaît de suite la structure massive des grunstein , structure souvent globuleuse de manière à présenter des surfaces mamelonnées.
Le tissu de ces roches est généralement homogène et compacte; leurs couleurs foncées, souvent ocreuses à la surface, mais verdâtres dans les cassures qui atteignent la roche saine. Ces apparences sont d'ailleurs sujettes à des variations suffisamment désignées par la multitude de noms qu'on leur applique, grunstein , trapps , variolites, amphibolites, diorues , etc... En cherchant des gisements analogues, on ne peut mieux comparer ces roches qu'a toutes celles qui portent en effet les mêmes noms dans le groupe des montagnes du Harz. .
Si l'on étudie avec attention quelques-unes des masses trappeennes principales, on observe que la partie centrale est assez constante dans ses caractères; c'est une roche verte, homogène,
compacte, le véritable type du grunstein. Les variations qui ont amené tant de dénominations différentes ont lieu principalement vers les zones extérieures, à l'approche des contacts des roches soulevées; condition que nous avons signalée pour les masses serpentineuses de la Toscane
et qui existe également pour les grunstein du Harz. Examinons les véritables roches de contact et nous les verrons revêtir des caractères en-
core plus complexes, mais qui rappellent tou-
AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE FER.
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jours quelques-uns de ceux du type trappéen. Ces roches de contact sont désignées dans le Nassau sous la dénomination générale de schalstein. 11 est bien difficile de définir le schalstein : c'est
le plus souvent une roche compacte et lithoïde, verte ou rougeâtre, très-fendillée surtout suivant le sens général de la stratification; quelques variétés sont même schisteuses, d'autres sont bréchiformes
et massives. La couleur rouge des schalstein devient quelquefois très-prononcée, et ils contiennent accidentellement des bancs concordant de peroxydé rouge de fer. Enfin les amygdaloïdes variolitiques à noyaux calcaires font encore partie des schalstein , ét se développent surtout dans les
ies du sol où il existe des calcaires devop:eirts.
nnLes schalstein ont depuis longtemps attiré l'at-
tention de tous ceux qui ont étudié les roches du Nassau. :Becher, Walchner,, Stifft, Leonardt, de Dechen, etc. , ont signalé les caractères de ces roches, et distingué des schalstein proprement dits 1° les kalktrapp , qui sont des roches compactes homogènes, vertes ou rouges, caractérisées par le mélange du calcaire aux éléments du grunstein 5
2° les mandelstein, qui ne sont autre chose que nos amygdaloïdes, roches de contact qui lient les précédentes aux grunstein.
M. Oppermann a publié, en 1836, une thèse sur le schalstein et le kalktrapp, dans laquelle il résume toutes les opinions publiées précédemment.
Ces roches sont, dit-il , situées au contact des grunstein avec les grauwades , lesSchistes ou les calcaires, de telle sorte qu'on peut, suivant les localités, les étudier dans des milieux très-diffé-