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366 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNES
rents , dont elles reflètent les caractères. C'est ainsi que Becher a étudié principalement les schalstein dans la formation calcaire; Walchner dans la for-
mation des schistes argileux , et Stifft dans les grunstein; de telle sorte que chacun d'eux a caractérisé ces roches par la prédominance de la chaux, de l'argile ou des principes talqueux. Tous ces observateurs paraissent d'ailleurs d'accord pour regarder les schalstein, les kalktrapp et les mandelstein , comme des roches subordonnées aux grunstein, formant passage entre les roches cristallines et les roches argileuses ou calcaires. Cependant quelques-uns ont séparé les schalstein argileux qu'ils considéraient comme une roche normale, subordonnée aux roches schisteuses; tandis que les kalktapp et les mandelstrein ne pouvaient être supposés avoir une autre origine que les grunstein. Quant à nous, nous considérons toutes ces variétés comme des roches métamorphiques. Abstraction faite des amygdaloïdes , les schatstein reproduisent la plus grande partie des caractères assignés aux gabbro verts et rouges de l'Italie. Par les amygdaloïdes et les bancs subordonnés de .fer oligiste, ils se confondent avec les blatterstein du Harz. Toutes les .considérations que nous avons énoncées pour démontrer que les .gabbro étaient stratifiés peuvent s'appliquer aux schalstein et aux blatterstein , car ces trois types de roches présentent des identités remarquables dans les conditions de leur gisement. Toutes trois se trouvent vers les périmètres des groupes trappéens auxquels elles sont subordonnées, suivent les contours des masses et en même temps les allures stratifiées des dépôts soulevés. Toutes trois pré-
AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE FER.
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sentent les passages minéralogiques les plus ménagés qui lient, d'une part les roches évidemment éruptives, et d'autre part les roches évidemment stratifiées. Enfin toutes trois sont partiellement surchargées de peroxyde rouge de fer trop abondant pour qu'on puisse le supposer dû à la suroxydation du fer préexistant et qui, suivant toute
probabilité, doit être attribué à des émanations spéciales.
En étudiant les rapports des schalstein avec les gites métallifères, nous aurons encore occasion de
signaler d'autres identités. Prenons un exemple qui nous permettra de préciser d'abord les conditions du gisement des grunstein, des schalstein et des roches stratifiées du Dillenburg, puis de décrire l'allure et la composition des gîtes métallifères qui se trouvent dans ces terrains. Au Nord de Dillenburg, la vallée de la Dili se trouve encaissée par des groupes montagneux surbaissés qui renferment des mines de cuivre exploi-
tées depuis longtemps, mais aujourd'hui faiblement. Sur la rive gauche, une com pagnie anglaise a ouvert. des travaux assez développés aux environs deNanzenbach , et sur la rive droite, plusieurs compagnies allemandes sont disséminées notarnment au-dessus du village de Weidmansheil où se trouvent les mines de Stangenwaag-e, Bergmansglücke , Gnadc-Gottes et Haus-Nassau. Le terrain qui encaisse ces di vers gîtes, est en strates très-inclinées, dirigées Nord-Est-Sud-Ouest suivan t le mouvement général des couches devoniennes et siluriennes du pays; de telle sorte que la projection des diverses couches constituantes forme une succession de bandes parallèles assez disparates qui
coupent la vallée de la Dili. Ces couches apparl'ô/ne XIII, 1848. 24