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368 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNES
tiennent à des thonschiefer bleuâtres alternant avec quelques bancs calcaires, et qui forment la niasse principale du terrain; mais elles sont accidentées par des grunstein très-développés, qui le
plus souvent se sont insérés suivant les plans de la stratification, et se montrent avec toutes leurs roches annexées. Ces roches annexes sont les
thonschiefer rouges qui représentent le premier degré d'altération du terrain soulevé et les schalstein
On peut étudier les diverses roches du terrain en se rendant aux mines par la petite route située au Nord-Ouest de Dillenburg , route qui côtoie des escarpements dénudés. On reconnaît de fort loin les surfa ces massives et ondulées des grunstein
et, sur les 'laides de mines que l'on a occasion de parcourir, on trouve les échantillons les plus variés des roches traversées par les galeries qui la plupart sont percées perpendiculairement à la direction des couches de manière à les traverser toutes. En s'aidant des plans des mines où les divers terrains sont marqués par des raisons qui ressortiront de la description des gîtes métallifères, on arrive ainsi à une connaissance précise de leurs caractères minéralogiques et de leur position relative. Sous le rapport minéralogique, les schalstein dont les caractères sont si mobiles sont les roches qui intéressent le plus. On y reconnaît les variétés bréchiformes à fragments anguleux verts ou rou(1) Il y a encore un rapprochement à faire entre les roches altérées du Dillenburg et celle de la Toscane. Les deux degrés d'altération sont représentés dans les deux localités :le premier par les schistes rouges du Nassau et les galestri rouges de la Toscane, le second par les schalstein et les gabbro.
.'AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE FER.
369 geettres ; les variétés amygdaloïdes à mélange de
spath calcaire, qui est tantôt en veines irrégulières, tantôt en globules radiés de toutes dimensions; enfin on y trouve ces variétés vertes ou rouges, compactes et homogènes, qui jettent tant d'incertitude sur l'origine de ces roches. Parmi les roches liées aux schalstein et partageant leur allure, citons le peroxyde rouge de fer, qui forme
des bancs irréguliers de s à 3 et
4
mètres de
puissance. A la mine de Stangenwaage il existe un
banc puissant de ce fer oligiste qui se trouve au toit d'un banc de schalstein , et qui reproduit toutes les conditions de gisement des bancs de fer oligiste subordonnés aux blatterstein de la vallée de
Lehrbach au Harz. Sur les haldes on est frappé de la forme platteuse de tous les *fragments de schalstein, et en examinant la roche en place on reconnaît que les fissures principales qui déterminent cette structure, et même donnent quelquefois à la roche une structure schistoïde., sont parallèles aux plans de la stratification. .Sous le rapport du gisement des schalstein , nous signalerons un fait mis en évidence dans la mine de Stangenwaage ; c'est que les couches de schalstein sont quelquefois comprises entre des couches schisteuses ou calcaires, sans le contact immédiat des grunstein. Cet isolement est assez fréquent, et si on le rapproche de cet autre fait, que plus souvent encore le grunstein est en contact immédiat avec le terrain schisteux sans lisières intermédiaires de schalstein, on arrive à conclure que l'origine du schalstein n'est pas si mplenient due à des circonstances de contact. Ces roches dérivent probablement, ainsi que les couches de fer oligiste sur lesquelles nous revien-