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378 SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNES, ETC.
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nous ne pouvons guère concevoir le fer déposé par
les eaux dans un autre état que le peroxyde hy draté? Lorsqu'on examine l'immense quantité de fer oligiste disséminée dans certaines formations arénacées rubéfiées , on ne peut faire que deux
PROCÉDÉ MÉCANIQUE
Pour déterminer la composition des roches ;
hypothèses : ou bien cette masse de peroxyde a été empruntée comme les autres éléments ai énacés
Par M. DELESSE, ingénieur des mines.
des roches préexistantes; ou bien elle a été surajoutée dans les bassins même où s'opérait la sédimentation par des phénomènes spéciaux. La première supposition n'est guère admissible, et nous sommes conduits par tout ce qui a été dit précédemment, à admettre des phénomènes d'émanations souterraines, contemporaines des dépôts et
mêlant leurs produits à ceux de la sédimentation.
A l'appui de cette hypothèse nous pouvons citer la remarque faite par M. Elie de Beaumont, que la présence de la dolomie stratifiée, du gypse, de l'anhydrite et du sel gemme concordait presque toujours avec la rubéfaction des dépôts. Or, on est à peu près d'accord, pour regarder toutes ces substances comme dues à des actions métamorphiques contemporaines des dépôts où elles se trouvent.
pendant toute la durée des temps géologiques, l'intérieur du globe nous apparaît comme un loyer d'émanations continues, qui ont envoyé à la surface des masses énormes
de fer; ces émanations mêlant tant6t leurs produits anhydres à ceux de la sédimenta-
tion, et d'autres fois les intercalant, sous forme de lies concentrés, daha les roches soulevées par les masses éruptives.
Pour l'étude complète d'une roche, il ne suffit pas de connaître les différents minéraux qui la composent, il faut encore déterminer les proportions de chacun d'eux; or la solution de cette question présente quelques difficultés, quand on ne peut la résoudre directement par la comparaison des densités, c'est-à-dire quand la roche renferme plus de deux minéraux. Lors même que la roche se laisse désagréger -
avec facilité , quelques essais m'ont appris qu'il est
presque impossible d'arriver à cette détermination en brisant un poids donné de la roche ,.'et en faisant le triage de ses divers minéraux dont les poids respectifs seraient comparés au poids total
car ce triage n'est praticable qu'autant qu'il n'est pas nécessaire de réduire la roche en poudre Pile, et d'un autre côté elle nese désagrége assez bien, pour que l'opération soi t possible , qu'autant qu'elle
est déjà dans un état de décomposition avancé comme cela a lieu quelquefois pour certains granites; mais, clans ce dernier cas, le poids spécifique de quelques minéraux constituants, et en particulier du feldspath, a tellement changé, que le rapport de leur poidsp avec celui P du fragment sur lequel on a opéré ne donnerait plus les propor-