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SUR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNES
même explication théorique que pour la génération des miner ais subordonnés, et cette explication s'étend nécessairement aux thonschiefer simplement rubéfiés du Dillenburg, au kieselschiefer rubéfié du Harz, aux galestri de la Toscane et à ces jaspes rouges que les paysa ns italiens désignent sous
la dénomination si expressive de mattoni(briqu es). Or, dans l'état actuel des connaissances géologiques, on ne peut attribuer cette génération de fer
olygiste qu'a des émanations souterraines ; ces émanations ont suivi la sortie des roches trappéennes puisqu'on en trouve les produits dans certains filons qui coupent les trapps; elles. sont donc, aux éruptions de ces roches, ce que sont les produits des solfatares aux volcans de l'époque
actuelle. Les concentrations de fer oligiste en gîtes trèscristallins tels que celui de Rio dans l'île d'Elbe, ne laissent aucun doute dans l'esprit. On conçoit l'advention postérieure de ces minerais, sous une forme assez subtile pour pénétrer dans toutes les fissures d'un terrain, pour imbiber toute la masse
minérale et s'isoler en veines puissantes dont la force d'affinité et de cristallisation a repoussé latéralement les épontes du sol préexistant. Ce gîte de Rio porte en effet tous les caractères d'une génération lente, par l'action prolongée de vapeurs analogues à celles qui amènent le fer oligiste dans les cratères des volcans. L'éclat des minerais, les géodes tapissées de cristaux, l'isolement parfait des cristaux de pyrite qui forment des groupements
spéciaux, et la corrosion de ces pyrites souvent transformées en fer oligiste ; tous ces détails semblent se réunir pour révéler l'action prolongée des vapeurs métallifères. On voit que dans beaucoup
AVEC le MINERAIS DE CUIVRE pl' DE FER.
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de cas le fer oligiste pailleteux et micacé qui, sous le marteau tombe en poussière brillante et légère, est postérieur au fer oligiste compacte ou en cristaux binoternaires. N'est-ce pas cette même action
souterraine encore évidente dans le gîte demicristallin de Framont, qui a produit les gîtes du Harz et du Nassau, qui n'en diffèrent que par une nature moins cristalline? De proche en proche le fer oligiste lithoïde qui imprègne les schalstein les blatterstein et les gabbro , ne doit- il pas être attribué aux mêmes causes qui sont ici signalées par les conditions même du gisement, puis enfin la rubéfaction des roches stratifiées telles que les thonschiefer rouges , les galestri, les mattoni , etc. En généralisant cette théorie nous allons même être conduits à des conclusions plus larges. Dans certains terrains sédimentaires nous trouvons des
fers oligistes terreux concentrés ou disséminés dans des roches rubéfiées. Les fOrmations du vieux
et du nouveau grès rouge, le grès des Vosges, les marnes irisées et généralement les marnes gypseuses et salifères des terrains secondaires ou tertiaires, nous offrent des exemples nombreux et développés de la coloration générale ou du bariolage des dépôts par le fer oligiste. Parmi ces dépôts nous trouvons des couches de minerais concentrés , compactes ou oolitiques (Lavoulte Laverpillère, Privas, etc.) et dans ces couches des coquilles transformées elles-mêmes en minerais compactes ou même cristallins. Quels sont les phénomènes qui ont pu accumuler dans des couches spéciales, ou disséminer dans des formations entières des quantités aussi considérables de peroxyde de fer anhydre; tandis que