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SIJR LES RELATIONS DES ROCHES TRAPPÉENNEs
AVEC LES MINERAIS DE CUIVRE ET DE FER.
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La liaison des schalstein du Dillenburg avec les minerais de cuivre, est une considération à
immémorial, Ces minerais, riches et de bonne qualité, ne se vendent pas plus de 7 francs la
ajouter à celles sur lesquelles nous avons appuyé leur assimilation avec les gabbro du Nord-Ouest de l'Italie; d'autre part leur liaison encore plus in-
tonne. En résumant ce qui vient d'être exposé sur les relations des grunstein et schalstein avec les gîtes métallifères, nous trouvons donc les roches trappéennes : exerçant des influences d'enrichis-
time avec les gîtes de fer oligiste répandus en abon-
dance dans le Nassau les identifie d'une manière encore plus directe avec les blatterstein du _Harz. Nous avons indiqué (Etudes sur ks mines) cette loi qui régit le gisement des fers oligistes du Harz , notamment dans les vallées de Lerbach et d'Al tenau , à savoir : que ces minerais appartiennent à des gîtes de contact subordonnés aux Lia tterstein et aux grunstein , et même insérés accidentellement dans leur propre masse. Cette loi se trouve exprimée dans la mi ne de Stangenwaage où l'on voit
un gîte puissant de fer oligiste servant de salbande au schalstein , et d'autres petits bancs de moindre
importance pénétres dans la masse même des schalstein et grunstein , toujours parallèlement au plan général de la stratification. Les gîtes de peroxyde de fer sont encore plus nombreux dans le Dillenburg que dans le Harz,
et toujours dans les mêmes conditions de gisement. Pour donner une idée de cette abondance, nous citerons ce fait que les fonderies des environs d'Herborn peuvent puiser leurs minerais dans pl us de quarante gîtes exploités ou reconnus. Cette ri-
chesse en minerais de fer s'étend au groupe des grunstein méridionaux du Nassau. Il y a aussi des bancs de fer oligiste de toute dimension subordon-
nés aux schalstein, de telle sorte qu'on en a exploité un certain nombre jusqu'aux niveaux accessibles aux épuisements Peu dispendieux , tandis
que d'autres fournissent des minerais de temps
sement sur de nombreux filons cuprifères dont le développement leur est d'ailleurs subordonné; 2° contenant accidentellement du fer oli;giste
englobé dans leurs masses, et du sulfUre de nickel disséminé en cristaux contemporains 3° présentant des relations de contact avec des gîtes multipliés de fer oligiste. Les sehalstein du Dillenburg, les blatterstein du Harz et les gabbro de lItalie , roches que nous avons assimilées connue résultant toutes trois d'influences métamorphiques développées au contact des masses trappéennes , ont un caractère commun des plus frappants qui est cette rubéfaction éner-
gique d'une grande partie des roches qu'ils comprennent. A l'état normal , ces roches sont vertes et reflètent à un degré plus ou moins prononcé les caractères des masses trappéennes auxquelles elles se trouvent subordonnées, en établissant le passage entre la roche éruptive et les roches stratifiées soulevées. La proportion de protoxyde de fer qu'elles contiennent dans cet état normal ne permet pas de supposer que la rubéfaction soit ici le fait d'une simple suroxydation du fer préexistant, le fer est surajouté et en telle quantité que les roches se lient par des passages et des relations de contact aux concentrations de minerais purs. On est donc forcément conduit à admettre pour la rubéfaction de ces roches métamorphiques la