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PROcEDÉ mÉCANIQUE
à P, qui a été lui-même obtenu antérieurement par une première pesée : on conçoit, du reste, que l'exécution même suggérera diverses précautions dans le détail desquelles il ne me semble pas nécessaire d'entrer. Si la roche présente plusieurs faces planes, et
si elle a, par exemple, une forme parallélipipédigue , on prendra le rapport -P sur chacune des six faces du parallélipipède , la moyenne donnera ensuite une valeur plus approchée de ce rapport ; -Fr et -71-7, représentant d'ailleurs les rap-
ports minima et maxima donnés par l'expérience, comme il est facile d'apprécier si ce sont réellement les valeurs extrêmes qui peuvent se présen-
ter dans la roche, on aura ainsi deux limites
e
M
et pu entre lesquelles le rapport -i--se trouvera compris.
Le procédé qui vient d'être décrit n'est appli-
cable qu'autant que la roche est ce que nous avons appelé homogène , c'estit-dire qu'elle a chacun de ses minéraux uniformément réparti et également développé dans tous les sens; s'il en
était autrement, les résultats qu'il donnerait ne seraient plus aussi approchés. Il est d'une application d'autant plus longue et plus difficile, que les cristaux sont plus petits; ,mais ce sont surtout les minéraux lamelleux, et pouvant se présenter en lamelles très-fines , tels que le mica, le talc, etc.,
qui sont une cause d'erreurs; aussi convient-il de les évaluer par différence. Dans l'application l'on peut, du reste , distinguer deux cas qui résultent du développement de
POUR DÉTERMINER LA COMPOSITION DES ROcliEs.
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la cristallisation clans la roche, ainsi que de sa structure 1°- a. La roche est homogène suivant ses trois dimensions, et toutes ses parties sont discernables;
c'est, par exemple, ce qui a lieu généralement pour les granites, les svénites, lés (limites, les euphotides, etc., etc. : alors on peut déterminer
avec plus ou moins de facilité, mais dans tous les cas d'une manière complète, la proportion de chacun des minéraux constituants. b. La roche est homogène suivant ses trois
dimensions, mais toutes ses parties ne sont pas discernables. Cela s'observe, par exemple, dans toutes les roches cristallines grenues et dans celles qui ont ce que l'on appelle une pâte ; par conséquent dans tous les porphyres proprement dits, dans les
serpentines, dans les variolites, etc.; dans ce
cas on peut déterminer les proportions de la pâte et des cristaux discernables de chaque minéral constituant. 2' La roche est homogène suivant deux dimensions seulement, et alors ses minéraux sont presque toujours difficilement discernables. Ce cas se présente, par éxemple, pour les leptynites, les gneiss, et surtout pour les micaschistes, les schistes talqueux et chlorités, etc. Des sections parallèles aux lamelles peuvent suivant leur position , rencontrer tantôt du mica et du talc, tantôt au contraire d'autres substances; niais perpendiculairementaux lamelles, la rocheest encore homogène, et q t'oigne ces dernières s'offrent
alors dans le sens de leur épaisseur, comme elles
sont le plus ordinairement réunies et groupées