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Avantages dérivaut de remploi
6. IV° .OPÉBATION. 428 Cette explication des phénomènes soulève une
FONTE POUR MATTE BLANCHE.
429 sur la parfaite convenance de la méthode usuelle. Les mêmes lits de fusion qui dans les conditions ordinaires donnent d'excellents résultats, s'élaborent effectivement plus vite par un mélange préalable plus intime des matières ; mais en balance
- il peut sembler inutile
au premier apercu de produire d'abord une matte pauvre et une scorie riche, qui ne donnent lieu ensuite que par des réactions lentes, et par conséquent avec une certaine dépense de temps et de combustible
de matières non objection
pulvérisées.
de cet avantage se révèlent de graves inconvénients : la sole se corrode rapidement, ce qui offre
aux deux produits définitifs de l'opération. Comme tous les éléments de la réaction définitive existent dans le lit de fusion , il semblerait plus rationnel
le double inconvénient d'exiger plusieurs réparations dans le cours d'une campagne .hebdomadaire et de donner des scories moins* riches en oxyde ferreux, -.moins propres par conséquent à servir de fonant dans la fonte n° II. iii se produit souvent, outre la matte, une certaine quantité de cuivre métallique qui, ne pouvant acquérir par l'affinage définitif (IX' et Xe opérations) une qualité comparable à celle du cuivre fourni par la matte blanche se vend toujours à un prix moins élevé; enfin l'ouvrier se trouve privé des indices qui dans la méthode ordinaire permettent d'apprécier la convenance de conserver ou de modi-
de mettre tout d'abord en mélange intime la matte avec les minerais, les scories de rôtissage et
d'affinage, et en général avec toutes les substances riches en oxydes de cuivre et en silice qui doivent
réagir sur elle. La pulvérisation et le mélange complet des matières, en déterminant des réac-
tions presque instantanées, abrégeraient considérablement la durée de l'opération, et il semble évident que les frais de cette préparation mécanique seraient avantageusement compensés par l'épargne de la main-d'oeuvre et du combustible. Consultés sur ce point, les plus habiles ouvriers n'ont pas hésité à condamner toute modification
apportée dans ce sens aux manipulations ordinaires : ils tiennent beaucoup à introduire les minerais oxydés riches avec les dimensions qui leur sont laissées lors de la vente ; enfin ils re-
gardent comme essentiel de projeter en gros frag-
ments à la surface du lit de fusion les matières
les plus riches en silicates cuivreux, les débris de fourneau, les scories de rôtissage et d'affinage, etc. Expériences
montrant les inconvénients
Diversesexpériences fai tes à ma demande avec le
du concours d'un habile chef de fonderie, dans un
dmeéslanmgaetièirnetsimaéat.elier où dix fours opéraient simultanément sur fondre.
divers lits de fusion, ne m'ont laissé aucun doute
-
fier le dosage adopté. Ces mêmes expériences, et surtout mes entretiens avec les fondeurs , m'ont mis sur la voie de reconnaître pourquoi la pratique usuelle est exempte de ces inconvénients. La liquation préalable des matières sulfureuses de richesse moyenne recouvre tout d'abord la sole d'un enduit qui, nonseulement est sans action sur elle, mais qui plus -tard la préserve efficacement contre l'action corrosive qu'exerceraient les oxydes métalliques du
lit de fusion. Dans la manipulation usuelle les sulfures plus fusibles que tous les éléments du lit de fusion, ,filtrent aisément au milieu des oxydes cuivreux chargés en fragments ; ils seraient retenus dans un mélange compacte de matières pulsé-ru-