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S 6. IV' OPÉRATION.
FONTE POUR MATTE BLANCHE.
utile enseignement, pour ce qui concerne la conduite de l'opération même et le dosage ultérieur, des phénomènes qui se produisent successivement, savoir : de la liquation plus ou moins rapide des sulfures et des silicates; de l'ébullition plus ou moins vive qui se produit dans les matières en fusion, etc. Ces indices manquent complétement
apparence, dans laquelle, à première vue, "intervention humaine se fait à peine sentir, est dans la réalité plus complexe que les préparations ehiiniques les plus délicates accomplies dans les laboratoires. Elle fera comprendre à tout esprit philosophique que la connaissance des lois générales de la mécanique, de la physique et de la chimie ne renferme point encore la théorie de manipulations si complexes et si spéciales; que les ouvriers
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dans le cas d'un mélange intime, où toutes les réactions s'opèrent, pour ainsi dire, simultanément. En résumé, la discussion approfondie des faits
justifie de tout point la pratique des fondeurs; elle fournit aussi une confirmation nouvelle des vues avancées dans l'introduction de cet ouvrage
(p. 22) touchant la nature complexe et délicate des méthodes métallurgiques. Il s'en faut de beaucoup cependant que j'aie pu aborder pendant les divers séjours que j'ai faits sur
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qui gouvernent d'une manière si sûreta nt de,phérick, mènes inconnus des savants peuvent logiquementi
sans encourir le reproche de routine, repousser sur leur simple énoncé de prétendus perfectionnements qui ne tiennent nul compte de ces phénomènes, c'est-à-dire des conditions essentielles du succès. Si l'on considère enfin que l'étude approfondie
de "opération métallurgique la plus simple sug-
les lieux toutes les recherches auxquelles cette
gère.infailliblement, avec des aperçus scientifiques
seule fonte pouvait donner lieu : la convenance de
nouveaux, des remarques analogues, il sera permis de conclure qu'entre les faits et les lois qui forment aujourd'hui le domaine des sciences physïques et les faits innombrables qui se pratiquent iburnellement dans les fonderies, il existe 'une science d'a ppl ica Lion , la métallurgie, qui doit leur
restreindre cet ouvrage entre certaines limites m'oblige d'ailleurs à omettre ici beaucoup de faits et de considérations qui feraient apercevoir l'étendue réelle de questions à peine abordées dans ce paragraphe. C'est ainsi, par exemple, que j'ai passé sous silence plusieurs observations qui me con-
duisent à penser que la réaction qui caractérise essentiellement F affinage- de la matte, fait passer dans la scorie non-seulement le fer d'abord com-
biné à cette matte, mais encore les métaux nuisibles, tels que le nickel, le cobalt, l'étain, le.man-
ganèse, etc. Cette discussion suffit néanmoins pour établir dans leurs points fondamentaux, la pratique et la théorie de la fonte pour matte blanche; elle prouve que cette opération si simple en
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servir de lien; que, comme toutes les autres science physiques, la métal I urgie doit être essentiellement
fondée sur l'observation des faits ; que cette dérbière enfin, quand elle sera constituée, contribuera infailliblement à étendre le domaine des sciences pures et, avec le concours de cellesci, à perfectionner la pratique des ateliers.
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