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FONTE POUR A1ATTE BLEUE
4.34
5 7.
Vs OPÉRATION.
5 7.V° oPÉR ATION.
Fabrication de la matte bleue, ou fonte de la matte bronze grillée, avec les minerais grillés de richesse moyenne.
La plupart des manipulations pratiquées à Voecasion de la fonte V sont analogues à celles qui u" ses Lions avec les trois opérations ont été précédemment décrites; à beaucoup d'éBut de l'opéra-
suivantes.
gards, elles sont entièrement identiques avec celles
de la fonte IV : une remarque semblable peut être faite au sujet des trois opérations suivantes.
La fonte VI est, dans ses principaux détails, exécutée comme les fontes IV et V; enfla, les opé-
rations VII et VIII ne sont, à vrai dire, que des cas particuliers de la IX' opération ; je me bornerai donc, dans les S5 7 à to, à mettre en relief le but spécial et les particularités distinctives de chacune de ces quatre opérations, et je renverrai la description des détails communs aux six opérations aux paragraphes concernant les opérations IV et IX. Deux subdivisinus dans les (111
opéreonsdu
iravail ordinaire et vail gallois
extraordinaire.
,
La fonte V, et les rôtissaes VII et VIII, qui i dire, que le complément, ont
essentiellement pour but de fabriquer une matte
plus riche et surtout plus pure que la matte blanche ordinaire de la fonte IV. On y parvient précisément en produisant, dans trois opérations successives, des réactions plus efficaces, plus va-
riées, plus complètes que celles qui dans le travail usuel s'accomplissent toutes dans une seule fonte. C'est par ce motif que dans les fonderies galloises ces trois opérations sont groupées sous le
nom travail extraordinaire (extra proeess), par opposition au travail ordinaire qui fait l'objet de la fonte IV.
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Ces deux subdivisions du travail gallois sont cependant liées intimement l'une à l'autre sous trois points de vue principaux; elles emploient une matière première commune , la matte bronze grillée; leurs produits définitifs sont tous soumis à la IX' opération; enfin, l'un des produits accessoires de la fonte IV, la plus riche scorie de ce travail, soumise à la fonte VI, donne lieu à des mattes qui passent aux opérations VII ét VIII comme la matte bleue de la fonte V. Les deux séries de travaux se trouvent donc directement unies par la fonte VI, dont j'ai cru, par ce motif, devoir intercaler la description dans la série du travail extraordinaire (voir le tableau synoptique, Pl. HI, fig. 7 ). Sous un autre rapport cependant, il existe une Différences esdistinction essentielle entre les deux branches de les la méthode galloise : les produits du travail ex-sions. traordinaire doivent leur qualité supérieure, non-
seulement à un travail plus soigné, mais encore à un meilleur choix de minerais. Depuis longtemps, l'expérience a fait connaître les minerais indigènes et étrangers qui soumis au même traitement donnent, soit des cuivres de qualité moyenne,
soit des cuivres, à classer hors ligne par leurs bonnes ou par leurs mauvaises qualités. Les minerais donnant des cuivres de qualité supérieure sont en général élaborés pour fournir à la fonte V, soit la matte bronze, soit les minerais grillés; les minerais de qualité moyenne sont soumis au travail
ordinaire qui a été plus particulièrement décrit à l'occasion des quatre opérations précédentes; enfin,
les minerais de qualité très-inférieure, traités de la même manière que les précédents, mais dans