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S I O. Ville OPÉRATION.
I I . IX° OPÉRATION.
C'est un mélange de cuivre et de sulfure cuivreux représenté par la formule : 0,2 Cu -F Cu'Su. Le nom de régule, adopté par les ouvriers gallois pour désigner ce produit , ne me semble pas pouvoir être introduit dans notre nomenclature métallurgique, où l'on désigne généralement par cette expression des métaux et des alliages, purs ou minéralisés par l'arsenic : la désignation que j'ai adoptée, tout en conservant une dénomination locale, me paraît s'appliquer convenablement à un mélange mécanique de sulfure et de métal.
des vues précédemment exposées (5 6, I), 442, et' 5 8, P. 485) touchant : i° la tendance que le nickel et les métaux d'affinités analogues ont à passer de. la scorie dans les produits cuivreux ; 2° la tendance que ces mêmes métaux, l'étain et l'arsenic, ont à
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Fonds cuivreux.
Le cuivre noir impur, dont le nom local trèsexpressif paraît être convenablement rendu par la dénomination de fonds cuivreux, se trouve au fond de la rigole sous forme de plaques larges de orn,o5 à 0-, o et épaisses de O,Oi à 0,02. La cassure est grenue, un peu écailleuse, d'un rouge
clair assez vif, et présente ordinairement, à la fois, des parties mates et brillantes. Les fragments sont ordinairement imprégnés à leur surface d'une assez grande quantité de matte et de sable, qu'on n'en peut guère séparer par un travail mécanique. L'analyse m'a indiqué dans un fonds cuivreux ayant ces caractères, mais qui avait été débarrassé par le martelage de tout mélange de ce genre Cuivre.
Fer, nickel, manganèse Etain. Arsenic. Soufre.
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0,925 0,016 0,002 0,995 0,004 0,048
Cette analyse conduit aux mêmes conséquences que celles des fonds cuivreux de la fonte VI et du cuivre fibreux de la fonte V : elle vient à l'appui
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quitter la scorie et la matte pour se précipiter, avec le cuivre métallique.
IX OPÉRATION. -- Fabrication du II cuivre brut, ou rôtissage de la matte blanche
ordinaire, des mattes-régules et des fonds cuivreux.
Dans leur enchaînement fort complexe , les But principal do manipulations précédemment décrites donnent ijor= en résumé, outre les produits intermédiaires qui ddt euC r:voaus'beadni
odne;s nié laat-
1:1, st od ne
y sont en roulement continuel,un petit nombre de produits définitifs, savoir : la matte blanche or-
dinaire provenant de la fonte IV; les mattes-régules provenant, soit du travail extraordinaire V, soit de la fonte des scories VI, toutes purifiées dans les rôtissages VII et VIII; enfin les fonds cui-
vreux produits soit dans le même rôtissage, soit dans la fonte VI. Tous ces produits des diverses séries de travaux viennent converger dans cette IX' opération de la méthode galloise (voir le ta-
bleau synoptique fig. 7, Pl. III); en sorte qu'a l'exception de l'alliage stanneux produit dans la fonte VI, on ne livre au commerce aucune parcelle de cuivre qui n'ait été soumise à cette élaboration. On sepropose essentiellement, dans le rôtissage, d'expulser définitivement, sous forme d'acide sulfureux , le soufre qui jusqu'alors avait été conservé comme agent de concentration pour le cuivre ,
et de chasser en même temps , soit par