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S II . IXe OPÉRATION. 476 gazéification avec le seul concours de l'oxygène, soit par scorification avec le double concours de
l'oxygène et de la silice, les matières étrangères, arsenic, fer, étain, nickel , cobalt , etc., qui ont résisté à la série des opérations comprises de IV à VIII. On y parvient au moyen de deux réactions successives, savoir : 10 l'action directe de l'air sur la matière maintenue à une température voisine du terme de fusion et se liquéfiant goutte à goutte, ce qui est le rôtissage proprement dit; 2° la réaction de l'oxyde de cuivre formé en grand excès, sur les sulfures non décomposés. Les deux produits de l'opération sont : du cuivre brut presque affiné, beaucoup plus pur que les produits connus dans les usines du continent sous le nom de cuivre noir, et une scorie fort riche en cuivre, qui est repassée, comme on l'a dit, dans la fonte n° IV. Il ne s'agit. plus seulement dans cette opération de séparer le fer en conservant le soufre comme on le fait dans les fontes IV et V, c'est-à-dire en faisant réagir le silicate d'oxyde cuivreux sur le sulfure de fer; il importeencore de cbasserle soufre. Il faut éviter que l'oxyde cuivrique formé ne se
scorifie promptement par la silice; il faut cependant le maintenir à une température assez élevée pour qu'il puisse agir sur les sulfures. Pour obtenir ce résultat, on divise l'opération en quatre époques très-distinctes et de durée à peu près égale la première est le rôtissage proprement dit, avec production d'acide sulfureux et d'oxydes; les deux
suivantes sont essentiellement consacrées à la réaction de l'oxyde de cuivre sur les sulfures non décomposés; la quatrième achève cette réaction
et opère le départ réciproque, d'une part, du cuivre métallique qui se rassemble au fond de la
RÔTISSAGE POUR CUIVRE Beur.
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sole; de l'autre, des oxydes en excès qui, scorifiés par la silice, se résolvent en scorie et s'étendent à la partie supérieure du bain.
Les fonds cuivreux ne sont point, à propre-
Aulres matières
ment parler, une matière sulfurée, mais ils sont Les larse.s ; "'mélangés de matte-régule qu'il serait plus dispendieux de séparer mécaniquement qu'il ne l'est de soumettre tout le produit au rôtissage. Cette opération, d'ailleurs, est plus rapidement conduite pour
un produit essentiellement métallique que pour les mattes; elle est ordinairement accomplie dans un poste de 12 heures.
On passe de temps en temps, avec les maltes et les mattes-régules, des minerais très-riches formés essentiellement d'oxyde et de sulfure cuivreux, qui proviennent exceptionnellement de certaines
mines indigènes et étrangères, et qui cependant peuvent être considérées comme faisant partie du travail normal. Ces minerais sont directement transportés du dépôt qui les reçoit au moment du débarquement , à l'atelier de rôtissage. Les seuls réactifs employés dans le rôtissage, concurremment avec l'oxygène atmosphérique,, sont le quartz gangue des minerais riches, le sable des soles ou des rigoles de coulée, les briques et l'argile réfractaire enlevées aux parois du four. Le combustible, mélange de 0,70 d'anthracite et de o,3o de houille, revient dans la fonderie à 4'",95 la tonne. Le four de rôtissage (Pl. fig. 6, 7 et 8) est Personnel et madisposé comme tous les fours de fusion de la mé- tériel del'atelier. tbode galloise : la chauffe a des dimensions un peu moindres, et le laboratoire des dimensions un peu