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5 II. .tx.
OPÉRATION.
RÔTISSAGE POUR CUIVRE BRUT.
plus grandes que les fours de fusion servant aux Joutes II et IV à VI. Une porte latérale, placée à l'une des extrémités du petit axe de la sole, sert au chargement des mattes, concurremment avec la porte de travail toujours placée à l'extrémité du grand axe. Les scories sont retirées au râble par cette dernière porte; le cuivre est coulé hors du fourneau par un orifice latéral placé en regard de
la porte de chargement. Un registre disposé
comme ceux de tous les fours de grillage et de rôtissage, dont il a été question précédemment, sert à l'admission de l'air froid dans le laboratoire.
La conduite d'un four de rôtissage ,n'exige qu'une faible dépense en main-d'oeuvre deux
ouvriers suffisent pour la direction de deux fours ils se réuni,,.sentpour faire les manipulations principales qui ont toujours lieu au début du poste de
jour : un seul ouvrier est préposé à la conduite de deux fours pendant le poste de nuit. Cependant, chaque ouvrier ne travaille qu'une nuit sur trois 4,67 postes de nuitson doncfournischaque semaine par les ouvriers spéciaux; les autres, au nombre de 2,33, sont fournis par des ouvriers auxiliaires. Les fours de rôtissage sont tenus en activité le dimanche comme les autres jours, en sorte que deux fours absorbent en définitive 14 journées
des deux ouvriers spéciaux rétribués chacun
27s"".,86 par semaine,. et 2i,33 ( postes de nuit) d'ouvriers auxiliaires payés 3s"ii.,67 par poste. De tous les appareils de la méthode galloise, les fours de rôtissage sont ceux dont la construction et les dimensions varient le plus; le poids de la charge varie lui-même entre 21.,75 et 3L,75. Dans une fonderie où ces fours avaient les dimensions indiquées (PI. I, fig. 6 et 7), le poids moyen de
479 la charge était de 31.,70; la durée de l'élaboration d'une charge étant ;toujours 24 heures , chaque four passait par semaine en 7 charges , 25L,90 de maltes et de fonds cuivreux.
La durée totale de l'élaboration se trouve subdivisée comme suit : Rôtissage et 1" fusion pâteuse goutte à goutte; réaction partielle de l'oxyde de cuivre et des sulfures déjà tombés sur la sole Deuxième époque. Refroidissement; réaction de l'oxyde de cuivre et des sulfures; soulèvement de la masse. Troisième époque. Réchauffement; réaction de l'oxyde de cuivre et des sulfures ; 2e fusion pâteuse Quatrième époque. Coup de feu; réaction de l'oxyde de cuivre et des sulfures; réaction .de l'oxyde de cuivre en excès et des autres oxydes sur la silice. Fusion complète. . 5'45' Écumage et tirage des scories. . . 0 10 Coulée. 0 05
5 30 5 30 6 00
6 00
.
Total
24 00
La matte est chargée en pains de dimensions considérables, d'abord par la porte latérale, puis
par la porte située à l'extrémité du four. Cette manoeuvre se fait comme pour les rôtissages VII et VIII; elle commence ordinairement à 6 heures du matin et se termine vers 7 heures. Le four se trouvant très-refroidi parcette longue
interruption du tirage, on le réchauffe tout d'abord en fermant le registre pendant io minutes environ. Ce délai suffit pour porter la matte dans la partie la plus rapprochée de la chauffe à la température où le rôtissage commence à se produire.
Tome XIII
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1h00'
Chargement Première époque.
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1848.
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Manipulations relative, au lAtissage.