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13. CALCDL DES RÉACTIONS 504 rai'd'a bord supposé réunies dans une sorte d'usine-
5o5 ment variable des matières minérales. Il est essen-
type prise pour base de cette description, toutes
tiel de remarquer d'ailleurs qu'à ces obstacles dé-
les circonstances qui semblent être caractéristiques pour la méthode galloise. Cette description toute-
fois serait restée très-vague, si je m'étais contenté de présenter le résultat des observations .que j'ai eu occasion de faire sur chacune des opé-
rations essentielles de 3a méthode-type , si je n'avais recherché la connexion qui existe entre les- dix opérations, et, entre autres choses, les relations qui lient nécessairement la composition
des minerais, des autres matières premières et des produits intermédiaires successivement obtenus, avec celle des produits définitifs du travail. Cette difficulté se présente également pour des branches plus simples de métallurgie, où se traitent des minerais moins variés et de composition plus constante. En discutant, en effet, des résultats observés isolément pour deux opérations successives d'une même fonderie, on trouve ordinairement qu'ils n'ont point entre eux les relations que
commanderaient les lois de la physique et de la chimie, et que souvent même ils impliquent une véritable contradiction. Ces anomalies forment le plus grand obstacle au progrès de la métallurgie théorique. Si cette difficulté n'a point été vaincue à une époque où d'autres sciences d'observation
ont atteint un si haut degré de précision, c'est qu'il faut ici des efforts particuliers et en quelque sorte une méthode spéciale pour mettre en relief les phénomènes permanents, réguliers, normaux, que doit produire l'influence combinée des agents physiques et du travail humain, an milieu des irrégularités, pour ainsi dire infinies, qu'impliquent l'intervention de l'homme et la nature éminern-
DE LA MÉTÉODE GALLOISE.
rivant de la nature des choses se joint trop
souvent la difficulté d'obtenir l'accès des ateliers et d'observer les faits en toute liberté. Chargé de professer la métallurgie devant des hommes nourris de l'étude des sciences exactes,
je n'ai pas tardé à apprécier les obstacles qu'un tel état de choses oppose à la création d'un enseignement philosophique. J'ai reconnu de suite que ce défaut d'harmonie dans les résultats bruts de l'observation ne permettrait pas d'obtenir pour là métallurgie considérée comme science, un intérêt proportionné à l'importance que celle-ci a toujours possédée comme art usuel dans l'économie des sociétés; que, pour constituer l'enseignement' de la métallurgie, il fallait en premier lieu observer; dans les principaux groupes de fônderies, les travaux qui sont l'objét ruênie de cette science ;
second lieu discuter lés phénomènes observés, chercher leurs relations mutuelles, lès classer en
quelque sorte par ordre d'importance, afin de dégager les faits fondamentaux de la complication
et de l'irrégularité introduites dans tous les travaux par une multitude de circonstances dont on ne saurait tenir compte sans tomber dans la confusion.
Ce n'est point ici le lieu d'exposer les principes Principes géd'aPrè qu'il convient de suivre Our porter la métallurgie nér"x lesquels ont etc au degré de précision déjà atteint par plusieurs déterminées les sciences d'observation qui sont, en quelque sorte, fé,,a,c,less.métal" en contact avec elles. Je m'attacherai ici à indii
quer sommairement le plan que j'ai suivi , pour coordonner et embrasser dans un cadre complet