Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 254]

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s 13. CALCUL DES RÉACTIONS

DE LA MÉTHODE GALLOISE.

tous les détails essentiels de la méthode galloise;

pliquées que cet énoncé pourrait le faire supposer

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pour déterminer les proportions relatives et la composition chimique des matières premières et des produits des dix opérations qu'on y exécute, et en particulier pour me mettre en mesure de produire les résultats donnés clans le 2, en ce qui concerne la nature et la composition des sept classes de minerais fondus dans le pays de Galles. Les tableaux présentés ci-après, où se trouvent calculées, dans leurs moindres détails, toutes les réactions caractéristiques de chacune de ces dix opérations, offrent d'ailleurs, à beaucoup d'égards, un exposé complet de la méthode de calcul que je propose d'appliquer à la description de tous les procédés métallurgiques. La méthode d'investigation que j'ai constamment suivie est fondée sur ce principe évident que toutes les substances employées comme réactifs ou comme matières premières dans une opération métallurgique, doivent se retrouver dans les produits. J'ai donc considéré qu'une opération n'était suffisamment étudiée que lorsqu'il m'était possible d'établir une balance exacte, non-seulement entre ces matières et ces produits, mais encore entre leurs principes constituants.

Chacune des dix opérations partielles étant ainsi étudiée d'une manière complète pour le cas particulier qu'il m'avait .été permis d'observer et

pour une méthode comprenant dix opérations très-complexes et liées d'une manière intime.

Beaucoup de circonstances particulières viennent fournir le moyen de simplifier des calculs qui , il faut l'avouer, sont toujours fort longs, lorsqu'on veut atteindre à une grande exactitude.

C'est ainsi, par exemple , que dans les re-edNIteMoyens spéciaux cherches concernant la méthode galloise , j'ai de catitrouixsk

tiré un grand secours de cette remarque,

qu'il ne de circonstances

sort des ateliers que trois produits fixes, défi- nrtted nitifs : le cuivre marchand (avec un peu d'alliage

stanneux) et deux scories à rejeter provenant l'une de la fbnte II, l'autre de la 'fonte VI. Or, si l'on connaît, ce qui est chose facile, le poids et

la composition moyenne des scories rejetées pendant une année (5 16, Io), si l'on détermine en outre le poids et la composition des fondants

introduits dans le traitement pendant le cours d'une année, ce qui ne présente guère de diffi-

cultés pour des matières homogènes et régulières, on déduira de ces deux renseignements un grand nombre de résultats précis touchant la nature des minerais. Il est clair, par exemple, que connais-

sant la quantité totale d'alumine rejetée sous

forme de scories, et celle qui a été introduite à

pour lequel de nombreuses collections de ma-

l'état de fondant, on aura par différence la somme totale d'alumine contenue dans les minerais fon-

tières et de produits avaient toujours été réunies j'ai établi ensuite, par une sorte d'interpolation les relations qui devaient nécessairement exister entre les mêmes opérations considérées dans leur ensemble. Ces sortes de recherches ne sont pas aussi corn -

quelque exactitude de l'analyse directe de plusieurs milliers de lots de ruinerais dont la composition varie à l'infini, et qui ne séjournent parfois qu'un moment dans les dépôts de l'usine. Un métallur-

dus pendant une année entière. Ce dernier résultat, au contraire , ne pourrait être déduit avec