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15. ÉTAT PRÉSENT ET AVENIR
lors établi. La loi du 9 juillet 1842 décida, d'une part, que les fondeurs pourraient disposer librement des cuivres de toute origine; de l'autre, que les minerais étrangers ne seraient admis dans les fonderies indigènes qu'a la condition d'acquitter les droits indiqués ci-après pour chaque tonne de cuivre métallique indiquée par l'essai: Droit Droit par tonne équivalent anglaise. par 100 kilog. de 1. sh.
Minerais ne contenant pas plus de 0,15 3, 0 6,25 cuivre sur 1,00 de minerai Minerai ne contenant pas plus de 0,20 de 4,10 7,38 cuivre sur 1,00 de minerai Minerai contenant plus de 0,20 de cuivre 6, 0 11,67 sur .1,00 de minerai
Par cette même loi ,l'importation du cuivre mé-
tallique fut soumise au droit de 8 liv. 15 sh. par tonne équivalent à 2 1 fr. 53 c. par ioo kil. La teneur moyenne de tous les minerais étrangers est environ de zo p. Loo; le cuivre est donc pour la plus grande partie, importé au droit maximum de 6 liv. st., qui représente environ 5 p. too de la valeur marchande du cuivre , droit énorme pour un métal qui entre pour une part importante dans tous les systèmes monétaires et qui n'est point soumis à ces grandes variations de valeur qui affectent les métaux plus communs ! Le nouveau tarif continue donc à donner aux mines du Cornwall une protection efficace; il a ouvert le marché britannique à tous les cuivres produits dans les fonderies galloises, et donné par
conséquent aux fondeurs des facilités de vente qui leur avaient été refusées jusque-là; le prix du cuivre sur les marchés étrangers comparé aux prix
de la Grande-Bretagne s'est trouvé aussitôt augmenté d'une somme équivalente aux pertes d'inté-
DU COMMERCE DU CUIVRE.
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rêts et aux frais de toute nature résultant du trans-
port. Les usines britanniques qui mettent le
cuivre en oeuvre ont dès lors retrouvé, en ce qui concerne l'achat de la matière première, l'avantage résultant de la proximité du heti de production; enfin le trésor de l'État a trouvé clans cette combinaison une source nouvelle de revenu qui a produit, en i845, 75.2001. st., soit 1.880.000 fr. Cette modification du tarif anglais complète l'histoire sommaire de la métallurgie du cuivre en
Grande-Bretagne, et ramène naturellement la pensée vers les questions posées au commencement de ce paragraphe.
Dans le cours naturel des choses, le pays de Le tarif actuel pour ce qui concerne le traitement des PéarmirOill télri ladZ orée& minerais de cuivre , a une supériorité décidée Stirjouissaient demrnent les foutou Les les autres parties du littoral européen ; deries galloises. G alles,
mais cet avantage a été considérablement amoindri par le tarif' de 1842. Ce tarif qui, depuis cinq ans, a permis au gouvernement anglais de percevoir neuf millions d'impôts directs sur les mines américaines qui produisent surtout les minerais de cuivre fondus à Swansea et sur les diverses contrées qui consomment les cuivres extraits de ces minerais, ce tarif, dis-je, constitue en faveur des fonderies qui peuvent s'établir hors du territoire de la Grande-Bretagne, une prime dont l'importance se mesure par ce chiffre même. Les localités qui conviennent le mieux à l'établissement d'une fonderie de minerais de cuivre sont celles qui, disposant de combustibles à bas prix, 'sont convenablement placées pour recevoir les ruinerais et pour expédier le métal au marché. En France, les meilleures localités me paraissent,
Tome XIII, 1848.
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