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s 16. ÉTUDES CHIMIQUES
SUR LA MÉTHODE GALLOISE.
Les manipulations dont j'ai fait l'usage le plus fréquent sont les précipitations des dissolutions métalliques au moyen du gaz sulfide hydrique et les évaporations de toutes sortes de dissolutions. Ces opérations qui conduisent ordinairement à des dosages très-exacts ont eu jusqu'ici l'inconvénient d'exiger un temps considérable : je suis parvenu à
La nécessité où je me suis trouvé de faire constamment usage du gaz sulfide hydrique pendant la saison d'hiver, dans un laboratoire peu étendu, près duquel je ne pouvais opérer à air libre, m'a conduit à la découverte d'un appareil exempt de tous ces inconvénients. La précipitation complète d'une dissolution s'y accomplit, avec l'équivalent exact de gaz, et par conséquent sans qu'aucune trace de celui-ci se répande dans le laboratoire. Le gaz n'étant plus consommé qu'en très-faible quantité peut se dégager très-lentement et presque sans l'intervention de l'opérateur. L'appareil que je recommande aux chimistes est représenté avec détail sur la Pl. IF (fig. ) il se distingue uniquement de l'appareil ordinaire en ce que le tube de verre vertical a a qui amène le gaz dans la dissolution est soudé avec une calotte sphérique de verre bb (1) plongée comme l'extrémité inférieure du tube dans la dissolution sur laquelle le gaz doit réagir. Chaque bulle de gaz amenée par le tube va tout d'abord se loger dans cette espèce de cloche renversée d'où elle
les exécuter d'une manière simple et économique , presque sans dépense, au moyen des dispositions que je vais indiquer.
Avec l'appareil ordinairement employé pour suuraire réagir le gaz sulfide hydrique sur les dissolu-
Appareil non-
veau pour faire réagi r le
Ede hydrique sur tions métalliques, la plus grande partie, parfois les les dissolutions .
métalliques,
dix-neuf vingtièmes du gaz dégagé restent sans action sur le liquide. Le gaz en excès se répand en pure perte dans le laboratoire, où il exerce une action nuisible au succès des autres opérations ; à la conservation des réactifs, des appareils métalliques, et surtout des balances; quelquefois même à
la santé des opérateurs. Ordinairement pour se soustraire à ces inconvénients, on dispose ces appareils à l'air libre , loin du centre principal des travaux ; mais cette disposition amène des incon-
vénients d'un autre genre. L'action du gaz devenant presque nulle quand le dégagement est très-ralenti , l'opérateur doit sans cesse -se déplacer
pour stimuler le dégagement du gaz; si donc
d'autres travaux détournent son attention de ce détail , l'opération languit et cesse de marcher de front avec celles qui s'accomplissent dans l'intérieur du laboratoire. Ces difficultés, peu sérieuses en apparence, ont en réalité pour résultat de faire renoncer, en beaucoup de cas, à l'emploi d'un des réactifs les plus précieux de la chimie analytique.
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chasse un pareil volume de liquide. Soumises à une
pression qu'on peut accroître à volonté, touchant par une large surface au liquide inférieur, les bulles
de gaz ne tardent pas à s'y dissoudre, puis à réagir sur les métaux qu'il contient. Aucune trace de-gaz ne peut évidemment échapper à la réaction.
Tant que les métaux sur lesquels agit le gaz ne (1) M. Fastré, quai des Augustins, n. 63, dont l'habileté est connue, a bien voulu s'appliquer, sur mes instances, àsurmon ter les difficultés très-sérieuses qui s'op-
posaient à la préparation de ce nouveau produit de l'art du souffleur : il le fabrique depuis plusieurs années avec toute la perfection désirable.