Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 307]

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6t et s'échappe en totalité. Ce même tube permet de faire sortir de loin en loin, pendant le cours des opérations, les gaz inertes qui peuvent se trouver mélangés au gaz sulfide hydrique. Ce tube est ' dans un verre toujours placé à cet effet en à pied /, sous la main de l'opérateur. Pour saturer complétement de gaz sulfide hydrique, les, liqueurs les plus chargées de cuivre provenant chacune de l'analyse de t gramme de matière, je dispose comme il vient d'être dit, à la fin de la journée, autant d'appareils que j'ai de liqueurs à traiter, une demi-douzaine, par exemple; je provoque et surveille pendant un quart d'heure environ le dégagement du gaz dans chacune des liqueurs, puisj abandonne les opérations à elles-mêmes pendant toute la nuit. Le lendeSUR LA MÉTHODE GALLOISE

S 16. ÉTUDES CHIMIQUES

sont point précipités, celui-ci ne peut rester disSOUS dans le liquide : cette dissolution ne commence qu'a partir du moment où la précipitation des méta ux est complète. On peut donc commencer la filtration des sulfures précipi tés dès que le liquide

commence à manifester une légère odeur de gaz. Les vases que j'emploie pour placer le liquide à élaborer sont des cylindres c c légèrement coniques : ils sont munis à leur orifice d'un petit bec qui permet de verser le liquide en toute sécurité. En opérant sur les dissolutions que peut donner l'analyse de gramme de matière cuivreuse (scorie, matte, cuivre brut, etc.), il suffit de donner à ce vase les dimensions indiquées sur la figure, qui correspondent à un volume de ol".46o. Pour éviter que les mouvements imprimés à l'air du laboratoire n'enlèvent de légères émanations au liquide

partiellement saturé de gaz, je fais dresser avec

soin le bord supérieur des vases pour y appliquer une rondelle de verre d d, percée à son centre d'un trou à peu près égal au diamètre du tube a a et qui se place au besoin clans la situation cl' cl'. Cette' même plaque préserve le liquide contre la chute

de ces poussières qui, dans les laboratoires les mieux tenus altèrent toujours la pureté et 4 ,

transparence des liqueurs. Pour chasser l'air qui se loge d'abord dans la ca-

lotte b b quand on: plonge cet appareil dans le vase cc rempli de liquide, j'emploie un petit tube

recourbé cf avant seulement 2 millimètres de diamètre intérieur. Lorsque après avoir placé le doigt suri extrémité f, on introduit le bout e au-dessous

eau contact du sommet de] a calotte , Vair egna,, ,

,

.

prig-44, dans celle-ci par la pression du liquide se trouve mis en communication avec fair extérieur

main je trouve ordinairement les liqueurs complétement saturées et je puis immédiatement procéder à la filtration. A cet effet j'enlève le vase c c où je fais tomber, à l'aide d'un fil de platine et de pissettes à bec droit et recourbé, le liquide et les sulfures qui restent adhérents au tube a a et à la calotte b b; j'achève le lavage de ces derniers ob-

jets en les introduisant dans le verre à pied k

que j'emplis ainsi, aux trois quarts, d'eau distillée cette eau dans laquelle je fais dégager en même temps un peu de gaz sert à laver à la fois le tube a ct b b ,

le tube recourbé cf et le dépôt obtenu

dans la première liqueur. J'ai fait beaucoup dessaispour trouver un moyen sûr de faire dégager lentement pendant une nuit entière le gaz nécessaire à la réaction : parmi les procédés qui m'ont le mieux réussi, je citerai le suivant. Je me procure, dans les ateliers de construction de machines, des limailles fraîches et