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16. ÉTUDES CHIMIQUES
très-fines de Je. r fiel. doux obtenues par le polissage de certaines pièces au moyen de limes à fines tailles. Je soumets cette limaille à un frottement énergique puis à une sorte de vannage, pour en séparer la poussière et un peu d'oxyde ferrique adhérent; je la Lis enSuite passer dans un tamis à fines mailles. Je mêle avec soin 100 parties en poids de cette limaille avec 8o parties de fleur de soufre préalablement tamisée. J'introduis le mé-
lange parfaitement homogène dans le ballon g où se doit préparer le gaz sulfide hydrique et je forme du tout une pâte épaisse en ajoutant peu à peu dans le ballon la quantité d'eau convenable. Il est essentiel de ne point secouer le ballon, et surtout de n'y point ajouter un excès d'eau, car sous
la double influence des secousses etde l'eau, les deux matières solides, qui ont des densités fort inégales,
ne tarderaient pas à se séparer. J'opère le brassage de la poudre et de l'eau au moyen de fortes tiges de verre plein, convenabiement disposées pour cet usage. Le mélange pâteux étant opéré et la matière étant réunie au fond du ballon qui doit alors être rempli à moitié, je verse encore doucement au-dessus de ce mélange, sans l'agiter, environ 20 parties d'eau, puis j'enterre le ballon tout entier dans une masse de sable chauffée à une température voisine de 100'. Après un quart d'heure environ, la matière qui jusque-là avait conservé la nuptice jaune-grisâtre du mélange sec, noircit progressivement de la surface au centre; une réaction très-vive produit le sulfure ferreux et sous
l'influence de la température, élevée qui en résulte, l'eau mélangée aux matières solides sort abondamment à l'état de vapeur : dès que le dégagement se ralentit je ferme le flacon avec un
SUR LA MÉTHODE GALLOISE.
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bouchon percé d'une faible ouverture; enfin dès que celle-ci cesse de donner issue à la vapeur d'eau,
j'adapte au ballon un bouchon muni des deux tubes h h et ii qui servent à l'introduction de l'acide sulfurique étendu d'eau et à la sortie du gaz. Un ballon tel que celui qui est représenté fig. 1, Pl. Ir, et 'dont la capacité intérieure est om.,7oo, peut recevoir 7oo grammes de mélange. Pour produire le gaz, il ne reste plus qu'à verser dans le
ballon, au moyen du tube en S hh, de l'acide
sulfurique étendu de 4 1/2 parties d'eau. Le gaz ainsi produit ne tient qu'une faible proportion d'hydrogène pur : cette proportion est d'autant moindre que l'on a suivi plus ponctuellement le mode de préparation indiqué. Théoriquement, le sulfure préparé avec ioo grammes de limaille de fer produit 63 grammes de sulfide hydrique, le-
quel peut servir à précipiter 117 grammes de cuivre métallique. Dans la pratique, on peut aisé-
ment traiter au moyen d'un appareil contenant 7oo grammes de mélange une centaine de liqueurs provenant d'autant d'analyses : chacun d'eux servirait donc trois à quatre mois dans un laboratoire oit l'on en ferait un usage constant.
J'ai dû très-souvent recourir à l'évaporation,
Appareils flou-
pour I éyaparticulièrement dans les circonstances suivantes : vecaraux_ p Lion rapide pour porter à siccité les liqueurs provenant de et s'Ire des lied-
l'attaque des scories cuivreuses au moyen desdes. acides : c'est le seul moyen de rendre insoluble dans l'eau et les acides la silice gélatineuse due à la décomposition de ces silicates; 2° pour doser par voie sèche un oxyde ou des mélanges d'oxydes
dissous dans des liqueurs qui ne tiennent que de l'acide nitrique , de l'acide sulfurique et de l'uni-