Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 309]

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S.16. ÉTUDES cnIMIQtEs

SUR LA MÉTHODE GALLOISE.

moniaque, et dont les nitrates et les sulfates sont d'ailleurs décomposables par la chaleur : ce procédé est incomparablement plus exact que celui

l'exactitude et surtout à la netteté des opérations. J'ai fait beaucoup de tentatives pour trouver des

qui consiste à précipi ter ces oxydes dans des liqueurs

vénients : parmi celles qui m'ont le mieux réussi je recommande particulièrement les suivantes. Dans lu première méthode, je me sers simplement des fourneaux construits dans la paillasse de mon laboratoire :j'y établis l'appareil d'évaporation

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plus ou moins étendues; 3° enfin pour rapprocher des liqueurs trop étendues: cette précaution, par exemple, est indispensable pour le dosage de la

magnésie qui reste presque toujours en dernier lieu dans des liqueurs étendues par une série de lavages successifs. Certaines difficultés pratiques restreignent beau-

coup dans les laboratoires l'usage de ce moyen d'analyse. L'évaporation à feu nu entraîne une surveillance très-assidue : si celle-ci se dément un seul instant , l'opération s'arrête faute de combus-

tible, ou se trouve manquée par suite d'un feu trop vif qui, portail tic liquide à l'ébullition, amène

des projections de matières. Les bains de sable employés pour cet- usage dans quelques laboratoires offrent sans doute ,nne température plus -régulière : ils ne sont pas exempts toutefois des inconvénients que je viens de signaler; on y trouve d'ailleurs dans la Pratique des inconvénients d'un

autre genre, et ceux-ci sont tels que plusieurs chimistes allemands renommés par la tenue soigneuse de leurs laboratoires ont cru devoir proscrire complétement ce moyen d'appliquer aux liquides raption de la chaleur. Il est moins dange-

reux de modérer l'évaporation que de la trop

bâter. Dans la pratique, et:4e opération traîne ordinairement en longueur et le vase évaporatoire se

chargedes matières charbonneuses, des cendres et des matières- pulvérulentes de toute nature qui. sont toujours en suspension dans Vair des laboratoires; la présence de ces matières nuit toujours à

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méthodes d'évaporation exemptes de tous ces incon-

indiqué Pl, Ir, fig. 2. Je place sur la grille 1h du fourneau quelques charbons embrasés, et, pardessus, du charbon de tourbe gazeux, concassé en fragments formant une couche a a, épaisse de 5 à &centimètres. Dès que toute la masse commence à s'embraser, j'étends doucement au-dessus une nouvelle couche b b, épaisse de 2 centimètres, formée de la cendre légère que donne la combustion même du charbon de tourbe. La capsule c e, qui contient la liqueur à évaporer, est placée sur un triangle à l'orifice du fourneau, à ou', Io environ au-dessus, du niveau du combustible. Autour de la capsule est disposée une sorte de tambour en cuivre composé de deux parties : l'une cylindri-

que d d, dont la hauteur est proportionnée

à

profondeur de la capsule; l'autre circulaire ee sep,vaut de couvercle, affleurant à peu près au niveau de

la capsule et dont le bord intérieur n'est séparé de celle-ci que par un vide d'un à trois millimètres. Sur ce couvercle enfin est posé un entonnoir de verre if qui recouvre entièrement la capsule et le vide circulaire. Toutes les pièces d

et e employées dans le laboratoire ont le même diamètre ; seulement on fait varier lu hauteur des cylindres d, et le diamètre de l'échancrure centrale des couvercles e, pour que les uns et les autres s'adaptent exactement aux deux ou trois grandeurs