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S 16. ÉTUDES CHIMIQUES
SUR LA MÉTHODE GALLOISE.
décantation. Renouveler de la même manière, à
au milieu du roulement d'une grande usine n'ont pas permis de les répéter sur plus d'une charge de chaque espèce de minerais.
cinq ou six reprises, ces lavages à l'eau acidulée et
par décantation jusqu'à ce que la liqueur filtrée ne se trouble aucunement par l'addition d'acide sulfurique ; rassembler enfin la totalité du dépôt insoluble sur un filtre et laver ce dernier avec de l'eau aiguisée d'acide chlorhydrique; calciner ce dernier au rouge et le peser. La matière ainsi obtenue est toujours d'un beau blanc, même lorsque
Sur la présence constante de l'acide sulfitrique dans les gaz du grillage (5 3, p. 163). Des étoupes neuves, lavées avec grand soin et fortement imprégnées d'eau distillée, ont été placées pendant quelque temps dans les vapeurs sulfureuses qui se dégagent-des minerais soumis au grillage; ces mêmes étoupes ont été ensuite de nouveau mises en digestion dans l'eau. Celleci, chargée d'acide chlorhydrique pur, a toujours été fortement troublée par l'addition du chlorure de barium. Le résultat a été le même à toutes les époques de l'opération. Il est digue de remarque que l'acide sulfurique abonde encore dans les vapeurs qui se dégagent du minerai à la sortie du four, bien que ce même minerai, essayé après le refroidissement, soit souvent exempt de sulfates
la liqueur primitive est très-chargée de sels de fer; elle a d'ailleurs été soumise à l'essai suivant.
Fonte de la matière au creuset d'argent avec de la potasse caustique; mise en digestion dans l'eau
traitement par un excès d'acide chlorhydrique pur ; filtration du dépôt; évaporation à sec de la liqueur acide; reprise par l'eau acidulée. Cette dernière liqueur ne laissant aucun résidu insoluble, on en a conclu que la matière blanche n'avait retenu aucune trace de la silice qui pouvait être en dissolution dansla première liqueur; qu'elle pouvait en conséquence être considérée comme du
métalliques et n'en contienne que de simples traces. (Voir l'article suivant.) Sur la proportion de sulfates contenue dans les minerais grillés (5 3, p. 163). J'ai opéré sur six échantillons, introduits pour cette destination, à la sortie des fours de grillage,
sulfate de baryte pur. On a réuni par le calcul le soufre dosé sous ces deux formes différentes.
2. Sur la perte de poids que les minerais subissent par le grillage (§ 3, p. 158). La diminution de poids produite par le grillage sur les minerais de la première et de la deuxième
dans des flacons fermés à la cire, pour éviter
classe, a été déduite de pesées repétées successive-
ment sur la même charge avant et après le grillage : on opérait chaque fois sur un quintal anglais; les chances d'erreur n'atteignant jamais une
demi-livre, chaque pesée peut être regardée comme exacte à moins d'un demi-centième. Les difficultés qu'entraînent ces sortes d'estimations
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toute chance d'efflorescence spontanée ultérieure. Tous ces échantillons ont été traités par additions partielles et décantations successives d'une grandie quantité d'eau distillée. L'eau de lavage décantée et filtrée a été traitée par l'acide chlorhydrique et le chlorure de barium. Le précipité blanc obtenu a été considéré comme du sulfate de baryte pur.
Tome XIII ,
t848.
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