Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 314]

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S 16. ÉTUDES CHIMIQUES 624 Maque ; filtration du sulfure non dissous, avec l'eau chargée de sulfhydrate d'ammoniaque ; dissolution de ce sulfure dans l'acide nitrique pur ét.filtration pour séparer l'excès de soufre ; grillage de ce soufre et reprise par l'acide nitrique pur du résidu qui contient souvent une trace de cuivre ; évaporation à sec des deux liqueurs nitriques réunies; longue calcination au rouge très-vif du résidu so-

lide dans un double creuset (t); pesage du produit comme oxyde cuivrique pur; essai de ce

produit par l'acide nitrique, par l'acide chlorhydrique, puis par l'ammoniaque. Cette méthode m'a paru s'appliquer au cas des scories galloises, plus sûrement que toutes celles que j'ai comparativement essayées; elle fournit à

l'état pur la totalité du cuivre contenu. Mais l'exécution de chaque analyse exige un temps considérable, et j'ai bientôt reconnu qu'avec un tel moyen d'action il me serait impossible de mener à sa conclusion le travail que je publie aujourd'hui, sans

interrompre pour longtemps les études que j'ai entreprises sur les principales méthodes métallurgiques de cette époque. Après de nombreuses tentatives, j'ai été conduit au procédé suivant qui offre à peu près la même exactitude que le précédent, et qui ne laisse rien à désirer sous le rapport de la rapidité d'exécution. Le principe du procédé consiste à juger de la quantité de cuivre contenue dans une liqueur par l'intensité de la teinte bleue que l'oxyde cuivreux dissous dans l'ammoniaque communique à une quantité d'eau déterminée. Une multitude d'expériences directes m'ont dé(I ) Je recommande ces précautions faute desquelles l'oxyde cuivrique est partiellement réduit ou retient du sulfate de cuivre.

SUR LA MÉTHODE GALLOISE.

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montré qu'en proportionnant convenablement les quantités d'eau et de cuivre à doser, et en , autant qu'il est nécessaire , les liqueurs types, prises comme terme de comparaison , on peut obtenir du procédé une exactitude presque indéfinie. Je n'exposerai point ici toutes les dispositions que j'ai employées en divers cas, selon la nature des matières à essayer, et le degré d'exactitude que je voulais obtenir; il suffira de décrire avec détail celles que j'ai adoptées dans le cas particulier des scories des fontes II et VI. Ayant à doser les quantités absolues de cuivre, qui , pour i gramme de scorie , variaient ordinairement de i à 6o milligrammes , je me suis contenté de doser le cuivre , à 1/2 milligramme près, dans les scories les plus pauvres, et à i milligramme près dans les scories de plus haute teneur. A cet effet, j'ai choisi trois séries de flacons ordinaires, à col étroit, de même diamètre, pouvant se fermer au bouchon, et composés 'de verres incolores, ou du moins dont la nuance était parfaitement identique. Ces trois séries contiennent respectivement par flacon , sans que celui-ci soit complétement rempli 6 flacons avec 65 centirnèt. cubes d'eau.

tre série.

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Chaque vase, placé sur un plan fixe bien dressé et constamment employé pendant toute la durée des expériences, a été gradué au moyen d'un poids de mercure équivalent à l'un ou à l'autre de ces volumes. Pour mettre plus tard dans le vase

le même volume de liqueur bleue, il suffisait,