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SERREMENT A CLAPET
ÉTABLI AUX einvEs DU VIGAN.
cône du serrement saxon , il était indispensable ROUF atteindre le but qu'on se proposait : il devait laisser passage à un rouleur conduisant sa brouette (,), et pouvoir presque instantanément
la vallée, et n'est recouverte que par du keuper. Les premiers travaux un peu importants furent ouverts au Nord-Est, au voisinage des affleure-
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opposer une barrière aux eaux en un moment donne, circonstance qui pourra se représenter souvent clans l'exploitation. Historique.
Le terrain houiller du Vigan, parfaitement caractérisé par sa flore et les éléments de ses différents termes, renferme deux -couches exploitables (2) : la première de im,4o à 3 mètres., la seconde de orn,7o h i,4o de puissance. Une épai-
seur de Io à 14 mètres de grès et schistes les sépare. Il repose dans un bassin de schistes talqueux et
de calcaires métamorphiques, très-anciens, sans fossiles, qui s'adossent aux soulèvements granitiques des Cévennes. Il affleure au Nord et à l'Est et plonge avec une inclinaison moyenne de 12 à 18 degrés, dirigée Nord-Est Sud-Ouest. Il est recouvert successivement par différents termes du terrain triasique, par divers étages du lias , et peutêtre du système oolitique, suivant que l'hypothèse ou des découvertes en étendront les limites. Quant à la partie qui a été exploitée, elle se trouve sous C'était le cas au Vigan ; où le roulage était alors peu perfectionné. Avec quelques modifications, un petit wagon eût pu passer tout aussi bien. Dans ce cas, en disposant la rencontre des rails dans le même plan que celui de contact du clapet et de son siége , en articulant au moyen de charnières les deux barres du côté de l'eau, il eût suffi de les replier en arrière pour que la manoeuvre du clapet ne fût gênée en rien.
Telle est du moins mon opinion quant à la partie du terrain houiller qui a été explorée.
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ments.
Placés, par la disposition des lieux, dans le delta que forment la rivière d'Aue et 'son affluent le torrent de Coudoulous; placés même dans le lit de ce torrent, à peu de distance d'un sol sillonné de canaux d'irrigation ; n'ayant en ce point pour 'intermédiaire avec lui que des terrains perméables et caverneux, ces travaux furent bientôt inondés. Je n'ai point à juger ce passé; je n'ai pas à m'occuper davantage de l'opportunité des travaux in-
complets entrepris en 1832 pour succéder aux premiers, et plus tard en achever l'exploitation, je n'ai pas à rejeter surie vice d'innovations désas-
treuses, telles que le quaffering qui débitait les eaux au lieu de les retenir, l'exploitation longtemps languissante de ces mines, auxquelles le choix d'un nouveau siége d'exploitation et une direction éclairée et moins aventureuse promettent un tout autre avenir.
Je vais seulement, avant d'entrer dans les détails de construction du serrement qui fait l'objet de cette notice, indiquer rapidement dans quelles
circonstances il fut construit et quel but on se proposait; nous verrons plus tard comment il l'a Les travaux Nord-Est étaient noyés; deux puits jumeaux avaient été creusés au Sud-Ouest, et sur l'un d'eux venait de se placer la machine à vapeur d'épuisement de 8o chevaux, décrite dans les Annales des mines de I 835. Ces puits avaient atteint la seconde couche à 8o mètres au-dessous du sol les travaux noyés n'étaient descendus qu'à 6o mètres