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SERREMENT A CLAPET
par rapport au même niveau, et c'était par la pre-
mière couche; la seconde, d'une >exploitation moins avantageuse, étant demeurée de beaucoup en arrière. L'importance des travaux noyés ayant, avec
raison, déterminé à y revenir, on dut chercher à garantir préalablement l'avenir du nouveau champ d'exploitation, en le' Mettant à l'abri de leurs eaux. Pl usieu rsraisons militaient d'ailleurs pour qu'on commençât par les anciens travaux : la crainte de leur détérioration complète, l'embarras momen-
tané d'une exploitation tombée en faillite, et la crainte qu'une fois le nouveau champ d'exploitation épuisé la machine ne fût plus assez forte pour
enlever les eaux qui auraient pu lui survenir et celles des anciens travaux.
Mais de grandes difficultés se présentaient au moment de les démerger. Le danger qu'allaient courir les ouvriers placés à près de 3oo mètres des puits, à l'extrémité d'une galerie d'écoulement creusée ad hoc, auraient-ils
le temps de les regagner après avoir ouvert une issue aux eaux au moyen d'un sondage vertical?
La nécessité de pouvoir, à volonté et instantanément refouler ces eaux vers leur source, soit pour les y retenir pendant les réparations de la machine et des pompes, soit pour les y laisser complétement dans d'autres circonstances. La nécessité de conserver un passage au roulage, l'exploitation des vieux travaux devant en grande partie se fiiire par les nouveaux puits. Enfin les difficultés. de construction d'un travail
ayant toutes ces conditions à remplir sous une pression de 8 atmosphères.
ÉTABLI AUX MINES DU VIGAN
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Emplacement. Avant d'arriver an-dessous des anciens travaux, la galerie (l'écoulement jusqu'alors dans la.seconde couche fut dirigée de manière à pénétrer dans son toit, et 6o mètres environ avant le point où devaient se forer les trous de sonde, l'emplacement du serrement fut choisi dans un grès très-dur et très-compacte. L'usage de la poudre fut suspendu , pour éviter toute crevasse; la galerie fut continuée au pic et â la pointe sur des dimensions plus grandes , quoiqu'un peu inférieures à celles du serrernent, reprise au bout de quelques mètres sur ses dimen-
sions ordinaires, et arrêtée afin de procéder au travail.
Exécution du siége. Le siège proprement dit fut alors choisi et entaillé avec le plus grand soin , au pic et à la pointe d'abord, au pic plat ensuite, pour enlever les aspérités laissées par les deux premiers outils. La forme trapézoïdale de la galerie fut modifiée, et chacune des parois fut taillée sur des patrons légèrement cintrés , que l'on présentait dans des plans perpendiculaires à l'axe, de manière à prendre une courbure de 5 à 6 centimètres de flèche, comme on le voit dans t, PI. I. Deux ouvriers exécutent ce travail, l'un à droite,
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l'autre à gauche de la galerie; pour le toit et le sol, ils y travaillent ensemble, en se plaçant l'un en regard de l'autre sur la même face.
Les parois, au lieu d'être conduites parallèlement, reçurent, dans le sens de l'axe, une inclinaison de 4 à 5 degrés environ (,%. 2 ) Cette pente, destinée à accroître la résistance, n'aurait pu être augmentée dans la crainte qu'elle n'empêchât l'effet du picotage qui tend à faire glisser .
Description et pose.