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DE LA GUADELOUPE.
SUR LA SOUFRIÈRE
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présent, y former des dépôts étendus et puis-
Les roches doléritiques et trachytiques qui constituent la masse du cône ne sont apparentes qu'au
sants. Les fumarolles paraissent donc être à la Guadeloupe, comme à Pouzzoles, les principaux points sur lesquels devrait se porter l'exploitation ;
sommet, et dans une espèce de ceinture qui entoure ce cône aux deux tiers de sa hauteur, ainsi que dans les fissures qui sillonnent la montagne. On remarque aussi à diverses hauteurs des blocs
récolterait le soufre qui s'y est accumulé par leur action successive ; on pourrait en outre pratiquer des appareils de condensation pour recueillir le
jacentes à des distances variables de la Sou-
soufre qui se produit journellement. Ce mode
frière.
d'exploitation serait peu coûteux, mais. il ne four-
nirait probablement qu'Une faible quantité de
Le diamètre moyen de la base du cône est de 950 mètres, et la pente moyenne du talus de 45
produits.
à 5o0.
Rapport de M. MERCIER Aperçus généraux.
I I.)
plus ou moins gros éboulés du sommet. Ces mêmes blocs se retrouvent dans les vallées ad-
On suit, en partant de la Basse-Terre, une ingénieur civil.
La montagne dite la Soufrière, dont le rapport précédent vient de faire connaître la forme et la disposition générale, a subi, par suite des commotions souterraines qui, à diverses époques, ont désolé la Guadeloupe, de fréquentes modifications dans le relief extérieur de l'espèce de plateau qui la surmonte. Ce plateau, dont le diamètre moyen est de 35o mètres, offre une succession de pitons
arrondis, et de pièces disposées au hasard et sans aucun ordre apparent, avec quelques vallées plus ou moins importantes dont les principales sont au nombre de trois. Le sol de ces vallées et les flancs de quelques pitons sont couverts d'une cendre grise ou rougeâtre, dont l'épaisseur
moyenne n'excède pas 2 décimètres, et qui est en grande partie recouverte d'une végétation assez vigoureuse.
bonne route, en grande partie pavée avec beaucoup de soin et macadamisée sur le reste du parcours. Cette route est bien entretenue, quoique peu large. Elle n'a que 5 mètres de largeur, plus les fossés qui ont un mètre, et offre une grande analogie-avec les chemins vicinaux de grande com-
munication de France. Les pentes en ont été passablement ménagées.Toutefois la pente générale, qui est de 8 centimètres par mètre, excède 15 centimètres sur quelques points, ce qu'on aurait pu éviter. Cette route se poursuit jusqu'au-dessus du Matouba , résidence du gouverneur, au torrent
dit la Rivière-Rouge; niais, pour se rendre à la Soufrière, on ne la suit que jusqu'au camp Jacob, sur un parcours de 5.6,-;5 métres. A partir du camp on entre presque immédiatement dans les bois, et l'on suit un sentier tortueux tracé, comme tout ce que font les nègres, entiè-
rement au hasard, et qui allonge considérablement le pa I'COUTS sans aucune utilité, puisque
après avoir gravi le sommet d'un morne élevé,