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GÉOLOGIE DU CHILI.
du Salto de la Laja , de Coïgueco et de plusieurs dépôts modernes de la vallée d'Antuco. Les matières L'examen des roches qui composent le volcan qui entrent dans compositionde a Antuco montre qu'elles sont très -réfractaires.
volcan d'Antuco Cela tient peut-être à ce que le terrain au milieu sont très-réfractaires. duquel s'exerce Faction de la force volcanique
y est peu calcaire, peu ferrugineux, pauvre en métaux alcalins et probablement chargé de magnésie; de là vient l'absence du pyroxène et des coulées basaltiques, de l'amphibole, des zéolites, de l'obsidienne et de coulées de laves homogènes, compactes, ayant eu le même degré de liquidité que celles des volcans de l'ancien continent. On
ne peut du reste attribuer cette absence et l'état pâteux' sous lequel les principaux produits du volcan sortent de son cratère à l'excessive élévation de ce dernier au-dessus du niveau de la mer, puisque l'altitude du volcan d'Antuco est inférieure à celle de l'Etna. A quoi tient ta La principale difficulté consiste à expliquer la princ.pale dIfIl-
cuité d'expliquer formation d u grand cône, e'est-à-dire de cette par, la formation du tie du massif volcanique dont l'âge se rapporte à grand cône.
une époque intermédiaire entre celles où l'action de la force volcanique commença à se manifester au sommet des Andes et celle qui correspond aux déjections modernes. La même difficulté se présente pour expliquer la nature et l'origine du lac d'An tuco , qu'on ne doit pas confondre avec les lacs
ordinaires des terrains volcani4ues, lacs que leur forme toujours plus ou moins circulaire et leur position au centre de soulèvements de même figure ont fait regarder comme des anciens cratères de volcans éteints. Le lac d'Antuco, au contraire, est
annulaire et, loin d'occuper le centre du massif volcanique, il baigne la base du cône inférieur et
VOLCAN n'ANTueo.
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marque le contact de deux formations. On ne peut non plus considérer ce lac comme un simple réservoir d'eau contenu dans une vallée d'érosion, car le massif d'Antuco et des montagnes adjacentes étantplus élevé que la ligne de faîte des Andes, qui
se trouve à 12 kilomètres à l'Est du volcan, il est évident que les eaux, au lieu de creuser cette vallée annulaire et intermédiaire, auraienttrouvé du côté de l'Est une issue plus facile que du côté de l'Ouest.
Les flancs Est, Sud-Est et Nord-Est du grand Le grand cône cône présentent des pentes douces qui ne se re- Î,er été et dressent qu'à une certaine hauteur où elles pren- plot qu'il ne l'est Dent une courbure un peu sphérique par suite actuellement. des déjections modernes et des neiges qui les recouvrent. Si les flancs Ouest et Sud présentent des profils différents, cela tient à ce que, du côté de l'Ouest, il y a eu de grands éboulements qui ont détruit une grande partie des deux cônes et que, plus us, rcéogmu
du côté du Sud, le volcan d'An tuco se trouve trèsrapproché de l'énorme massif de la Cierva Belluda qui empiète sur la base du grand cône. Ce dernier
a donc dû être autrefois presque régulier, et ce n'est que par suite de dislocations postérieures à sa formation qu'il a été dégradé sur sa partie Ouest. Il suffit de jeter un coup d'oeil suries roches qui Le grand cône pas formé composent le grand cône du côté où il a conservé dnee:ltéjections voisa forme régulière, pour s'apercevoir qu'elles dia- canique. rent beaucoup des déjections modernes du volcan. On reconnaît aussi facilement que ces roches ne se trouvent pas actuellement dans la position qu'el-
les occupaient lors de leur formation, ce qu'indique du reste le contraste de la forme conique de cette partie de la montagne avec celles des montagnes environnantes. Reste à savoir à quelle