Annales des Mines (1848, série 4, volume 14) [Image 170]

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TRAITEMENT DU CUIVRE GRIS ARGENTIFÈRE

et le procédé Augustin, tel qu'il a été appliqué à l'usine de La Motte, il est probable qu'il se forme une certaine proportion de sulfate d'argent soluble dans l'eau pure ou acidulée par l'acide sulfurique, qui est ensuite précipité avec le cuivre par le

fer, et qu'il conviendrait de précipiter d'abord

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?MÉMOIRE Sur la géologie et l'exploitation des mines de houille de la Grand-Combe (Gard). Par M. GALLON, ingénieur des mines.

par du cuivre métallique les eaux de lessivage chargées de sulfate de cuivre. Avant de terminer cette note, nons dirons qu'il résulte d'expériences très-suivies faites sur l'amal-

gamation ordinaire (méthode saxonne) par le directeur de l'usine impériale de Joachimsthal (Bohême), que l'on peut obtenir une notable économie sur le mercure, et appauvrir davantage les résidus, en tournant d'abord sans mercure et avec

du fer seulement pendant 12 à 16 heures. On donne une vitesse un peu plus grande, et on peut sans crainte atteindre une température, dans les tonnes, supérieure à celle que l'on obtient ordinairement. De cette manière, au lieu d'opérer la

réduction du chlorure d'argent par le mercure, d'oit résulte une perte en chlorure de mercure, on l'opère en entier par le fer; on ajoute alors le mercure pour dissoudre l'argent réduit, et après deux heures au plus l'amalgamation est complète, de sorte qu'y compris le temps nécessaire pour rassembler l'amalgame , le mercure ne reste pas plus de quatre heures dans les tonnes et on en perd beaucoup moins.

P. D.

Je me propose, dans ce travail, de donner un aperçu de la constitution géologique de la partie de du terrain houiller d'Alais , exploitée en ce moment par la compagnie des mines de la Grand'-

Objet

ce mémoire.

Combe et des chemins de fer du Gard, et une description détaillée de l'état actuel des exploitations, ainsi que de l'ensemble des travaux d'aménagement aujourd'hui en cours d'exécution. Je pense que cette description, d'un ensemble de travaux conçu sur une grande échelle, en rapport avec les ressources d'une compagnie puissante, ne sera pas sans intérêt pour le mineur de profession, et tous les ingénieurs partageront sans doute cette pensée, lorsque j'ajouterai que le plan général de cet ensemble a été étudié sous la haute direction de MM. Combes et Juncker. PREMIÈRE PARTIE. DESCRIPTION DU TERRAIN HOUILLER DE PORTES.

Les principales mines de bouille, exploitées Circonscription

par la compagnie de la Grand'-Combe, se trou_ du .bbassin houil-

vent dans la région Sud du bassin houiller du Gard, désignée, par MM. Dufrénoy et Elie de Beaumont, sous le nom de bassin d'Alais, et sont concentrées dans la partie décrite sous le nom de terrain houiller de Portes, du nom du village qui