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PROCÉDÉ POUR TRAVERSER EN G-ALERIE
2 mètres et jusqu'à 2m,6o de longueur. L'extrémité de ces derniers s'engagea pour la plupart dans un terrain dur et consistant, qui était de l'argile, ce qui encouragea à en augmenter le nombre; cette argile provenait d'éboulements des bancs supérieurs s'affaissant avec le sable dans
lequel elle s'était éboulée, de sorte que les longs pilotis ne conservèrent pas longtemps leur position horizontale. La galerie fut avancée de cette manière
jusqu'au 12 mars; la quantité d'eau allant en augmentant , on fhisait très-peu d'ouvrage et à très-
grands frais. De plus, il restait des parties de galeries qui, lors du percement, avaient été considérées comme assez solides pour se soutenir sans maçonnerie, mais qui présentaient des dangers ;ces maçonneries furent refaites sur une longueur
de too mètres en substituant la forme indiquée fig. 2 à celle qui avait été d'abord adoptée J. Cette maçonnerie fut avancée jusqu'à om,6o du vifthi er.
DES SABLES MOUVANTS ET AQUIFÈRES.
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2°',6o s'étaient engagés, étaient descendues plus bas dans le sable et avaient ainsi contribué davantage à faire prendre cette position verticale aux pilotis de la partie inférieure ; il fallut les pousser complétement dans le sol, les scier, ou les arracher tout à fait, en les remplaçant immédiatement par d'autres enfoncés horizontalement. On avait reconnu les difficultés que présentaient
les grandes dimensions de la galerie; d'un autre côté le sable une fois traversé se desséchait compiétement et pouvait se laisser retailler après, sans exercer de trop fortes poussées. On résolut en conséquence de ne plus donner à la taille que 2m,30 de hauteur sur 2m,oc; de large. On crut pouvoir employer des cadres dont les
montants et la tête étaient d'une seule pièce; la palplanche était guidée en s'appuyant au-dessus de la tête du cadre le plus rapproché du vif- thier et en dessous de celle du cadre qui précède (voir les
Pendant tout ce temps on ne fit que remplacer les pilotis qui venaient à manquer, et exciter l'écoulement des eaux en empêchant autant que possible celui des sables. Le 20 mai, ces maçonneries furent achevées et l'avancement de la galerie put être recommencé.
fig. 12, 13, et 14). Mais on est ensuite revenu à
Un nouveau sondage fit croire que l'on n'avait plus que 6 mètres de sable d'un côté et 4 mètres d'un autre. La sonde pénétra assez avant dans de
duite
l'argile compacte ; mais cette argile provenait encore de l'éboulement des bancs supérieurs.
Les pilotis, surtout ceux près du sol , avaient pris une position verticale. Les boules d'argile, dans lesquelles les pilotis de deux mètres et de
l'ancienne construction des pièces en deux parties,
en ce sens qu'aux montants et à la tête sont fixés de forts madriers de chêne tenus écartés de 5 centimètres.
La section de la galerie ayant été ainsi réon procéda à l'avancement des pilotis de la même manière que la première fois, excepté qu'au lieu de la masse, on se servit d'une espèce de bélier pour chercher à aller plus vite. Ce bélier était simplement un morceau de chêne armé à ses extrémités de masses de fonte.
Il était suspendu au ciel de la galerie par de fortes chaînes attachées à deux faux cadres ; on faisait marcher ces chaînes à droite 'Ou à gauche,