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PROCÉDÉ POUR TRAVERSER EN GALERIE
Ou monter et descendre à volonté. Six hommes ce bélier et le laissaient retomber de tout son poids sur la tête des pilotis, ce qui les faisait avancer énergiquement, deux ou trois à la fois, suivant leur gros-
tirant avec des cordes soulevaient
seur. Un septième ouvrier, le chef du poste guidait le bélier dans son mouvement pour le faire frapper juste et horizontalement; dans les angles il fallait recourir à'la masse pour pousser les picots en avant, on ne pouvait y faire usage du bélier. Il arrivait encore que des picots enfoncés darts des boules d'argile, ou à l'extrémité desquels le sable était fortement desséché, refusaient d'avancer malgré le bélier. Dans ce cas, on avait recours au procédé décrit , consistant à retirer un picot, à nettoyer son trou, et. à le replacer de nouveau. On achevait de le faire serrer et de faire affleurer sa tête avec celle des autres par quelques coups de masse. L'usage du bélier préseataitfiaconvénient grave
de déchirer fréquemment la tête des picots, ou tout au moins de broyer les fibres du bois, de ma. fière à former une espèce de bourrelet qui amortissait les coups et gênait le calfatage avec du foin
et des picots, calfkage souvent nécessaire pour fermer les issues. La masse présente, du reste, le même inconvé-
nient; on y a bientôt remédié en ne frappant pas directement sur le pilotis, Mais sur un instillaient en fer, représenté fig. 2 1. L'ouvrage marcha ainsi sans accident jusqu'au 4 juillet; à cette date un affaissement s'est déclaré
dans le boisage, et les trois derniers mètres de maçonnerie., En trois jours les derniers 'cadres descendirent de 0m,6o , et la maçonnerie de C,16,
DES SABLES MOUVANTS ET AQUIF#ES.
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ce qui occasionna un retard de dix jours. Il fallut picoter de nouveau le sol avec le plus grand
soin, au moyen de pilotis verticaux de orn,40 à 0m,65 de longueur, le calfater jusqu'à ce qu'il n'en sortit plus de sable , le recouvrir de semelles
polies sur les faces de jonction et qui présentaient une échancrure, dans laquelle on calfata avec
du chanvre et que l'on recouvrit d'une laine
de tôle pour empêcher le chanvre de sortir. On retailla la galerie en replaçant un boisage tout à fait jointif, Opération qui se fit sans difficulté , le sable étant bien desséché. Cette descente subite provenait des ébouleinents des bancs d'argile et surtout du sable sorti par le sol entre les semelles; elle fit comprendre mieux que jamais qu'il fallait en laisser sortir le moins possible, parce que les parois , bien que desséchées, poussaient toujours sur le sol qui restait liquide et tendait à se soulever. Après avoir ainsi reboisé jusqu'au vif-thier, on rendit tous les cadres solidaires les uns avec les autres, de manière qu'ils ne pussent descendre que ipiis ensemble, 4u moyen de deux pièces de bois placées longitudinalement contre les parois sur toutes les semelles, et portant autant de montants qu'il y avait de cadres. Depuis, le travail marche d'une marie satisfaisante, quoique avec beaucoup de lenteur, le sable est plutôt plus liquide que desséché. Au lieu de pousser en avant d'abord les pilotis de la partie supérieure, on a commencé par faire avancer ceux d'en bas, afin de pouvoir mettre de suite la semelle, ce qui est l'opération la plus longue et la plus difficile. Pour le reste, l'avancement des pilotis se fait au moyen de la masse, en plaçant des ,