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POU VOIR MAGNÉTIQUE
du procédé,- c'est elle certainement qui donne lieu aux plus grandes erreurs ; on peut cependant avoir un grain à peu près égal en employant tou-
jours les mêmes tamis , en tamisant fréquemment et en opérant sur de la poudre dont le grain est compris entre les mailles de deux tamis peu différents.
En outre, il est bon que le grain soit fin, parce que le pouvoir magnétique de la substance qui diminue d'abord rapidement à mesure que le grain
devient plus petit, s'approche ensuite presqu'insensiblement d'une limite asymptotique et minima; mais d'un autre côté le grain ne doit pas être impalpable, car la poudre pourrait adhérer aux cylindres par attraction moléculaire et non Constance
de l'aimant.
pas seulement par attraction magnétique. J'ai supposé d'abord que l'aimant était constant; il est donc nécsaire-que le courant qui lui donne paissance soit lui.mêmeconstant :cette condition, difficile à réaliser d'une manière absolue, peut cependant l'être avec une approximation suffisante pour le procédé; il suffit, en effet , d'employer des piles deGrove ou même lorsqu'il n'est pas nécessai re
que le courant soit énergique, des piles de Daniel: n'en ayant pas à ma disposition, j'ai eu recours à
deux éléments de Bunsen dans lesquels le zinc avait été amalgamé, et ces deux éléments suffiSaient pour constater le pouvoir magnétique d'une substance, quelque faible qu'il fût. Je me suis servi chaque Ibis de la même quantité d'acides au même degré de concentration; de plus, les cylindres et les acides étaient renouvelés au bout de deux heures au maximum et on ne commençait à ,opérer quarttrhetive après 4 Mise en train de l'appareil; car Wapris-èS des expé-
DES M Dr egex,
,MES ROCHES.
433 de MM, Li pkens ét Quietel et .( i) le courant a.titinjours une intensité' beaucoup plus grande au cotnmeneement de l'opération.
J'ai reconnu ainsi dans plusieurs expériences, soit par la comparaison des poids de limaille de fer, soit par les déviations d'une aiguille de galvanomètre, que pour une même opération les variao de tions du courant ne dépassaient guère le son intensité pendant une durée de deux heures. On pourrait d'ailleurs évaluer les Variations du courant à l'aide de la boussole des sinus de M. Pouillet, et en admettant que dans des limites peu étendues les poids adhérents varient propor tionnellement à l'intensité du courant, if serait facile de rapporter les pouvoirs magnétiques a un courant constant: Je n'avais à ma disposition qu'un eleetro-aimant, ruais le ,procédé serait beaucoup plus exact si ou employait Un fort ai weirt enfer à cheval :la réttz nion de quelques iiimantsordinairesen.ferir o'beval suffirait du reste pour former un airriantqui Serait assez puissant pour ce genre de recherches et qui présenterait surtout l'a,antaged'être biengonstant. Min que les poids enlevés pour chaque substance soient comparables,. il importe que toutes les cir-
constances dans lesquelles l'appareil fonctionne restent autant que possible les mêmes: eh- cons-é. quence lesdeûxeylindees auront leur surface polie
et seront .placés sytnétriquement relativement.à l'axe du fer à cheval; en outre, on tracera sur chacun d'eux des repères qui permettioutide les replacer dans la riaêiiie position et (rétablir ..thujours.lenr contact de la même manière. .
(1):Beçieere1 Sira.i té ,t. }J,p. 464
Mode d'opération.