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t 36
EXTRAITS
DE CHIMIE.
Lorsqu'au contraire on laisse ce chloride se décomposer lentement au contact de l'air atmosphé. inique, on obtient de l'acide niobique en poudre cristalline qui , lavée et calcinée sur la lampe à esprit de vin , a unz3. densité de 4,664. Si , enfin, on expose dans un creuset de platine de l'acide niohique amorphe ou cristallisé, à la température d'un four à porcelaine, l'acide fond quelquefois, mais le plus ordinairement il s'agglomère en une masse cristalline friable dont la densité est de 4,602. Enfin, chauffé pendant plusieurs heures dans un fourneau à vent pour les essais de fer, il passe également à l'état cristallin, et sa densité descend
à 4,5614-4,581.
Contrairement à ce que l'on admet générale-
ment, voici donc un corps dont la densité est plus grande à l'état amorphe qu'à l'état cristallin.
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par l'humidité de l'air, et dans ce cas sa densité s'abaisse jusqu'à 5,495.
Sur la densité de l'ACIDE TANTALIQUE; par
M. H. Rose. (Institut, n° 778, p. 367.) L'acide tantalique retiré du chloride par l'action immédiate de l'eau est amorphe, et celui qui provient de la décomposition spontanée à l'air humide est cristallin. Chaulies l'un et l'autre sur la lampe à esprit de vin jusqu'à ce que l'éclair se produise, ils acquièrent une densité presque identique, 7,280 et 7,284. Chauffés au fourneau à vent, leur densité s'élève à 7,85,, et enfin au four à porcelaine elle s'affaiblit un peu, et descend à 7,783.
Sur l'équivalent clic TITANE ; par M. Isidore
22. -Sur la densité de l'ACIDE PÉLOPIQUE; par
M. H. Rose. (Institut, n° 776, p. 352.) L'acide pélopique subit dans sa densité des variations à peu près analogues à celles que présente l'acide niobique.
Le chloride pélopique, décomposé par l'eau immédiatement après sa préparation, donne un acide amorphe d'une densité = 6,236. Chauffé dans un fourneau à vent, cette densité s'élève à 6,416 au bout d'une heure, et à 6,725 après trois heures de feu. Mais à la température d'un four à porcelaine il devient cristallisé, et sa densité s'abaisse à .5,7887. Il est encore cristallin lorsque le chloride pélopique a été décomposé spontanément
411BiLw."
Pierre. (Ann. de Chim. et de Phys., 30 série, t. XX., p. 257.) M. Pierre s'est servi, pour la détermination de l'équivalent du titane, de la méthode imaginée par M. Gav-Lussacpour l'analyse des alliages d'ar-
gent et appliquée par M. Pelouze à la recherche des poids atomiques des divers corps simples. Il a ainsi trouvé pour l'équivalent du titane le nombre 314,69, qui diffère beaucoup de celui 3o3,686 généralement adopté.
Sur l'analyse des combinaisons qui renferment des PHOSPHATES, des SILICATES et des ARSÉ-