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EXTRAITS
DE CIIIMIE.
NIATES d'alumine , d'oxydes defer et de manganèse; par MM. Frésénius et Erlenmeyer, (J. f. Prackt. Chem., t. XLV, p. 257.)
ligne; tout l'acide phosphorique se trouve dans
Séparation de
la liqueur et on le dose à l'état de phosphate ammoniaco-magnésien. Séparation du fer et de l'alumine. Des expériences nombreuses et précises, faites par les auteurs, constatent le peu d'exactitude du procédé de séparation au moyen de la potasse, ainsi que du procédé de M. Knop qui emploie un mélange de potasse et de sulfhydrate d'ammoniaque. Selon eux, le procédé suivant donne des résultats très-
oxyde de fer et de l'acide
phosphorique en présence des alcalis. Supposons que la combinaison renferme beaucoup de sesquioxyde de fer, de la chaux et un peu d'acide pho.plio-
rique; on la dissout dans l'acide chlorhydrique, on fait bouillir eton ajoute une dissolution de sulfite de soude jusqu'à ce que la liqueur soit devenue vert clair; on chasse ensuite l'excès d'acide sulfureux
par l'ébullition, on ajoute un peu de carbonate de
exacts
Ou fait bouillir la dissolution renfermant le fer et l'alumine, on la retire du feu, on ajoute du
!
soude pour neutraliser à peu près l'acide libre, puis quelques gouttes d'eau de chlore et enfin un grand excès d'acétate de soude. Il se forme aussitôt un précipi é blanc, floconneux, dephospbate desesqui. oxyde de fer. Eu ajoutant alors une nouvelle portion d'eau &chlore la liqueur devient rougeâtre; on fait bouillir jusqu'à ce qu'elle soit devenue limpide, on filtre immédiatement et on lave à l'eau chaude.
La liqueur renferme du fer et de la chaux que l'on sépare comme à l'ordinaire; le précipité gst composé de phosphate de sesquioxyde de fer et d'un peu d'acétate basique de ter; on y sépare le
fer et l'acide phosphorique par le sulfhydrate d'am m on in qu c.
Le procédé suivant dispense de l'emploi
da
snlrhydrate d'ammoniaque : on dissout la matière dans l'acide chlorhydrique, on réduit par le sulfite de soude, on ajoute un excès de potasse ou de soude caustique, on fait bouillir jusqu'à ce que le précipité soit devenu noir et grenu , et on filtre à travers du papier peu poreux ; le précipité est de rexyde ferroso-ferrique exempt d'acide phospho-
sulfite de soude, on fait bouillir de nouveau
on neutralise par le carbonate desoude , on préci-
pite par la soude caustique, on fait bouillir en agitant le mélange jusqu'à ce que le précipité soit devenu noir et grenu; on laisse déposer, on lave d'abord le précipité par décantation , puis on l'introduit sur un filtre et on achève le lavage à l'eau chaude. La liqueur filtrée, acidulée par de l'acide !
chlorhydrique , puis additionnée d'un peu de chlorate de potasse, est enfin précipitée par l'ammoniaque. Après un repos de quelques heures on filtre : toute l'alumine se trouve dans le précipité. Le chlorate de potasse ajouté a pour but de détruire la matière organique que la liqueur alcaline enlève toujours au papier à filtre. C'est cette matière organique qui s'oppose à la précipitation des dernières portions d'alumine.
Séparation de [ alumine et de [acide pho.
phorique. Quand on veut analyser une combinaison renfermant de l'alumine, du sesquioxyde
de fer, de la chaux et de la magnésie, il faut avant tout chercher à éliminer l'alumine_ Par consé-