Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 91]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

180

GITES MÉTALLIFERES DE LA SUÈDE,

l'allanite, fyttrocérite, l'yttria phosphatée, le fluorure double d'yttrium et de cérium, le fluorure de cérium hydraté, le fer titané, l'étain oxydé, l'albite, l'émeraude, la topaze, le zircon, le malaconet le polycrase (deux nouveaux minéraux découverts par M. Scheerer, le premier presque identique au zircon, le deuxième voisin de la polymignite), l'esmarckite, la praséolite ( très-voisine de l'esmarckite ), les grenats, la tourmaline, la chaux fluatée, la gahmte , le pétalite , le triphane et le lépidolite ; ces trois dernières substances n'ont pas encore été trouvées en Suède ailleurs qu'a file (rutë. Toutefois c'est à Ytterby, près de Stockholm, et à Finbo, près de Falun, que l'on a trouvé réunis la plupart de ces minéraux; dans le bloc erratique de Brodbo , qui gisait à peu de distance de Falun, on a aussi recueilli une grande partie des minéraux observés à Finbo, tels que la topaze, l'émeraude , la gadolinite, la tantalite, l'yttrotantale, Vyttrocérite, etc., et en outre du bismuth natif et du bitume (i). On pourrait encore joindre aux minéraux ci-dessus la pyrargillite qui forme auprès d'Helsingfors des veines ramifiées et des nodules au milieu du même granite. On ne rencontre point de ces substances rares Minéraux condans le granite ancien à petits grains, ni dans le gneiss lorsqu'il est seul; mais il y a plusieurs eseaschistc. pèces minérales, et principalement des silicates, qui se rencontrent au milieu même du gneiss ou du schiste micacé, et qui paraissent être en rela-

tion avec les phénomènes de métamorphisme auxquels ces roches doivent leur structure cristal-

(1) L'île d'Hitterne en iNorwege, doit aussi être citée

comme un des principaux gîtes de ces minéraux qui caractérisent les formations anciennes de la Seandinavie.

DE LA NOttWÈGE ET DE LA FiNLANDE,

i8t

line. Ce sont, indépendamment des éléments essentiels du gneiss, l'amphibole, le pyroxène, les grenats, l'épidote , le disthène , l'antophyllite, la

falunite, la dichroïte, l'aspasiolite ou dichroïte hydratée , la tourmaline l'émeraude , la topaze, la staurotide , l'apatite , le sphène, le titane rutile, et le graphite; on trouve 'encore dans des nids du gneiss, de l'achmite et de l'idocrase. Les calcaires associés aux schistes cristallins de

Nlinéraux con-

la Suède, Norwège et Finla ticle, contiennent pres- tenus (tans lescal-

que tous, comme je l'ai reconnu par des essais chimiques, une quantité notable de magnésie; vie' la plupart sont dolomitiques, et il en est qui consistent en véritable dolomie. Ces calcaires renferment aussi beaucoup de minéraux, savoir : le mica, le talc, l'amphibole (trémolite, actinote et

(treirleas sceraisntiarlilnians

hornblende), le pyroxène, Porthose et Voligoclase,

les grenats (surtout ceux à base calcaire), l'idocrase, la wollastonite , la chaux trisilicatée on edelforsite , la pyrallolite, la paranthine, la koloxérose ou wernérite blanche, la rosite , la condrodite, la serpentine, le sphène, le spinelle, là chaux fluatée et phosphatée, la tourmaline, le corindon et le disthene.'La présence de ces minéraux dans les masses calcaires paraît due au développe-

ruent d'actions métamorphiques; j'aiobservé qu'il y a presque toujours des roches granitiques au voisinage ou au contact même de ces masses calcaires.

En Scandinavie, il y a une séparation bien séparation Irantranchée entre la formation primitive et la for-=,,en"tregn2sri: mation silurienne située au-dessus; elles se dis-uni et la forma-

tinguent l'une de l'autre de hi manière la plus no" évidente, tant par les caractères pétrographiques que par une incontestable discordance de stratification; en une foule d'endroits on voit les couches siluriennes horizontales, ou Faiblement inclinées,

silurienne'