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DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLA N DE.
G 1T.ES MÉTALLIFÈRES ne LA SUÈDE
épaisseur variable, formées de chlorite, talc, mica,
serpentine, asbeste, englobant souvent d'autres minéraux, et principalement de l'amphibole; ces plaques traversent les dépôts d'oxyde de fer de la Scandinavie suivant des directions irrégulières et s'entrecroisant; souvent aussi elles en forment l'enveloppe et leur servent de salbandes. La disposition en est clairement indiquée sur la ,fiË. 14, Pl. H, que j'ai dessinée aux mines de Danemora. Les skôlar présententd,es traces fréquentes deglisse-
ment , et sont en rapport avec des actions mécaniques développées à une époque où les amas de Er oxydulé avaient déjà commencé à se solidifier: aussi ils ne paraissent Pas avoir exercé d'influence sur la formation des masses ferreuses ; mais nous verrons qu'ils ont joué un rôle important dans le dépôt des sulfures métalliques. Fer oxydule
presque pur'
L'amas du Bipsberg est composé de fer oxydulé massif', à peu près pur, à grains moyens et cristallins, qui souvent se désagrégent avec facilité; une
grande partie du minerai que l'on extrait rend de 65 à 70 pour ioo de fonte. Cet amas se pré- sente comme une masse éruptive qui s'est injectée
Minéraux accessoires.
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représente la disposition du bitume; il s'est probablement déposé en même temps que Je quartz où il est enchâssé; mais il peut bien s'être introduit clans la masse ferreuse à une époque où elle était notablement refroidie. Sur le côté méridional de la montagne du Nids de galène Bispberg, il y a deux petits mamelons où l'on a e1etrrReriOexploité des nids de galène, de cuivre pyriteux et sulfuré, accompagnés de sulfures de bismuth et de molybdène, et de schéelin calcaire. Ces dépôts sulfurifères peu importants se sont formés comme des appendices sur le pourtour de la grande masse ferreuse qui constitue le noyau central de la montagne du Bispberg. Les mines de fer que j'ai visitées dans la Suder- Mines de fer de
manie m'ont offert, à l'exception du gîte d'Ut, la des caractères communs et peu différents de ceux observés au Bispberg les amas de fer oxydn lé sont enclavés dans le gneiss; à Fiirola , cette roche est accompagnée de calcaire blanc, lamelleux, .contenant des noyaux de serpentine verdâtre ; entre les lames de ce calcaire on remarque aussi beaucoup de feuillets de mica noir, de l'hornblende
dans le sens de la schistosité, et a formé une
noire, des grenats rouges et des grains de fer
colonne aplatie à peu près verticale; on peut l'assimiler à une roche plutonique simple, composée d'un seul élément. On y rencontre çà et là quelques feuillets de fer
oxydulé.
oligiste , un 'peu d'amphibole, des veinules de
quartz hyalin, et des nids ou druses de
spath
calcaire; ces substances ne sont ici que des accidents tels qu'il y en a dans les roches plutoniques. On y trouve aussi quelquelbis du graphite et même du bitume-enchassé au milieu de druses de quartz.
La/i8. 5, PI. H, que j'ai dessinée sur cette Mine,
subi-manie.
Dans les gîtes de la Sudermanie , le ruinerai a Fer oxydidé à une structure remarquable; ii est habituellement structure lameten masses lamelleuses, présentant les clivages de I"' l'octaèdre régulier; ainsi à Skotviing, Sjôsa , rola, etc., il est très-riche et contient souvent plus de 6o p: Io° de fer. La gangue principale est ici du quarz hyalin répandu au milieu de la masse sous forme de grains et de petits nodules ou de filets discontinus (1); il y a en outre un peu d'am(1) C'est une circonstance curieuse de voir du quarz