Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
206
GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE
phibole et de grenats et quelques nids de spath calcaire. j'ai observé dans la plupart de ces gîtes de larges lames d'oligoclase gris-blanc ou d'un blanc tirant surie vert, parfois rouge de chair; ce minéral fait aussi partie des veines de pegmatite
ou granite peu micacé, à très-gros grains, qui
coupent, en se ramifiant, les gîtes de la Sudermanie. Les veines granitiques sont très-développées à \lei" de Pegmante ou degranite à grandes la mine de Skotvang; ici la pegmatite s'entremêle parties. dans tous les sens au milieu de la masse ferreuse; l'enchevêtrement est tel qu'il serait difficile d'apprécier les relations qui existent entre le fer oxydulé libre au milieu de ces masses de fer oxydulé , qui cependant paraissent avoir été dans un état de fusion pâteuse ; vu la tendance des acides et des bases à s'unir ensemble, il paraît extraordinaire que la silice ne se soit pas combinée avec l'oxyde de fer probablement elle se trouvait dans de certaines conditions qui ne lui permettaient pas de s'associer à cette base ; par exemple, on peut concevoir, dans quelques cas, que la silice ait été combinée avec un principe volatil, qui ne s'en est séparé qu'au moment nit l'oxyde de fer était déjà trop refroidi pour être susceptible d'entrer dans de nouveaux composés , bien qu'il fût encor doué d'une certaine mollesse. On doit remarquerque le fer oxydulé est un oxyde salin qui ne peut se combiner avec un acide qu'en se dédoublant, et qui a par lui-même une grande tendance à la cristallisation. Il semble dans certains points que la silice, disposée en
nodules et filets, n'ait pas fait partie dès l'origine du magma ferreux, mais qu'elle s'y soit introduite à l'instant où il commençait à se refroidir et où la contraction qui s'y opérait graduellement, déterminait un tressaillement de la masse et y produisait une multitude de fissures; quelquefois des nodules de quarz présentent des surfaces polies et de petites stries produites par glissement.
207 et la pegmatite. Mais en beaucoup d'antres endroits DE LA NORWEGE ET DE LA FINLANDE.
on reconnaît que cette pegmatite ne dépend point des gîtes de fer oxydulé, q n'elle leur est postérieure, comme le montrent les I 2, 16, 17 et 18, Pl. Het III, dessinées aux environs d',A.rendal etd'Helsing.
fors; elle dérive du granite à gros grains que j'ai appelé granite moderne. Cependant la manière
dont elle s'est injectée au milieu du gîte de Skotvâng tend à faire suppOser qu'ici la masse ferreuse n'était pas entièrement consolidée, qu'elle présentait encore -un certain état de mollesse, au moment où la pegmatite s'y est introduite. Il est une circonstance curieuse que j'ai obser- Noyaux lamel vée en beaucoup d'endroit S de la Sudermanie et Zie°11 aux environs d'Arendal : en examinant les veines la pegmatite.
de pegmatite qui traversent en se ramifiant les amas de fer oxydul é ou les roches de gneiss situées
aux environs, j'y ai vu, même à 2 ou 3 kilomètres des mines de ler, de gros noyaux de fer oxydulé qui ont cristallisé ou ont pris une structure lamel-
leuse au milieu du quarz et des larges lames d'orthose et de d'oligoclase; quelquefois ils sont accompagnés d'hornblende. Il est singulier que le fer oxydulé soit resté libre, bien qu'étant entouré de quarz et d'éléments feldspathiques non saturés de silice. Ici comme dans les gîtes ferreux à gangue
de quarz, il paraît qu'au moment où la cristallisation s'est effectuée, les circonstances n'étaient pas favorables au développement des affinités réciproques de la silice et des oxydes de fer; /a même observation s'applique au fer oligiste que j'ai aussi observé en divers endroits au milieu de masses siliceuses ou granitiques. , aux environs de Masse de ,fer Près de la mine de Nykiping , on observe un exemple de contact iaxeilegaa.1IiiZt remarquable; il y a une petite masse de fer tdaunienalcaire cris-