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GITES MÉTALLIFÈRES DE LÀ SUÈDE
galène. il y a en outre du molybdène sulfuré et
du cuivre carbonaté provenant sans doute de la décomposition du cuivre pyriteux; souvent il est en petits cristaux tapissant des géodes de la masse pyroxénique et grena tifère ; c'est aussi dans cette mine que l'on a trouvé de l'or natif au XVII' siècle. Ainsi que l'ont déjà remarqué MM. Hausmann, Les parois des gt!es de fer oxy- Scheerer etDaubrée, les couches de gneiss qui endulé sont souvent,
les autres gîtes d'Arenimprégnées desi- caissen tl'amasde La ngsev et lieates. dal sont fréquemment imprégnées des principales gangues silicatées , d'amphibole, de pyroxène, de grenats, etc., de manière à former alors du gneiss
amphibolique, pyroxénique, grenatifère , épidotifère, etc. Très-souvent ces minéraux sont agglomérés dans de petites veines intercalées entre les strates schisteuses ; souvent missi leur association avec les éléments du gneiss est si intime , qu'ils semblent eu faire partie intégrante. 1.l s'est alors produit, comme je l'ai indiqué dans un précédent mémoire sur le métamorphisme, une espèce d'imbibition Ou de transfusion des minéraux qui accompagnent le fer oxydulé dans les roches encaissantes. La mine de Thorbjiirnsboe se trouve à 7 ou 800 Mine de Thorb. jOrnsboo. mètres environ à l'ouest de celle de Langsev, sur la rive droite d'un. petit lac ; elle n'est pas située dans le même plan de stratification ; ici le gneiss court à l'E. 400 N. et plonge de 700 au S.-E. Ce gîte est le phis puissant et l'un des plus réguliers
- il a une épaisseur de 15
de la contrée d'A à 16 mètres et est exploité à ciel ouvert sur une longueur de 250 mètres, et seulement sur une hauteur de. 3o à 35 mètres. Ce qui frappe d'abord l'observateur à son enFilons de pegde plusieurs maille trés-rii...trée dans cette ruine , c'est la vue
DE LA NORWÈGE ET DE LA FINLANDE.
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filons de granite à gros grains (ou pegmatite) 'qui par leur couleur d'un rouge clair, tranchent net-
tement sur la teinte noire de la masse adjacente. On remarque surtout (Pl.11,/4,-. 2) deux filons très-
réguliers, épais de om, 6o à cr, 65 qui sont à peu près parallèles et inclinent de 25 à 300 au N.-E. le supérieur se divise en, trois branches fàiblement divergentes. On observe en outre une grande quantité de Deuxsystémes de plaques et de veinules généralement peu épaisses, cv,e,pc'aeis,e.cle spath
formées de spath calcaire blanc ou d' unrou ge clair ;
les unes sont rectilignes et continues, les autres sont irrégulières. Ily a en là un champ de fractures;
mais la plupart des veines se rattachent à deux systèmes principaux , l'un formé de plaques horizontales généralement peu étendues en longueur, l'autre composé de plaques presque verticales et parallèles à la paroi Nord-Ouest du gîte, celle qui est représentée par la fig. 2, Pl. IL La chaux carbonatée s'est introduite principalement suivant le
mur du gite et dans les points où les plans de contact étaient un peu écartés, elle a déposé des plaques dont le contour est sinueux et irrégulier. Le fer oxydulé est accompagné des mêmes gan-
Disposition du
gues qu'àLangsev, grenats, amphibole, pyroxène, fer gangues Md4lélt.des snieaépidote, mica, etc.; tantôt le fer oxy-dulé semble tées.
former de petits filons au milieu de ces gangues silicatées, tantôt celles-ci constituent des espèces de
veinules qui alternent ou s'enchevêtrent avec les filets ou nodules de fer oxydul é , comme on le voit Pl. II, fig. 4. En examinant les tranches mises à découvert dans la mine et les fragments qui forment
les haldes, on acquiert la conviction que le fer oxydulé et ses gangues out été en même temps à l'état pâteux et ont cristallisé à la même époque ;