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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE, 224 On comprend que la solidification n'ayant pas été égaiement rapide dans toute la masse , les parties
encore molles auront pu s'injecter au milieu de celles qui déjà avaienucommencé à se solidifier. La mine de Thorbjeirnsboe est un peu moins riche
en minéraux que celle de Langsev ; néanmoins, indépendamment des substances déjà citées, on y trouve du feldspath adulaire , de l'apatite , du sphène, de faxinite, de f analcime et de la ahnite ou spinelle zincifère. Mines de Niiskils. Les mines de Nâskils, situées sur le bord même de la mer, .à to kilomètres environ au Nord-Est d'Arendal , sont remarquables par le grand nombre d'espèces minérales qu'elles renferment ; ce sont aussi les mines de fer les plus profondes de la Norwège; l'une d'elles, celle de l'erefiiirs, a environ 170 mètres de profondeur; une autre, celle d'Aslaks, en a 13o. Ces mines ont eu autre-
fois une grande importance, mais aujourd'hui l'exploitation est entravée par la difficulté d'épui-
ser les eaux, et l'on ne pourra y porter remède que par l'installation d'une machine à vapeur. y a ici une petite bande ferrifère ou un groupe d'amas lenticulaires de fer oxydulé épais de 2 à 8 mètres ; le gneiss qui les encaisse est accompagné de schiste amphibolique et de calcaire lamelleux;.il court à l'E. 33° N. avec pente de 68° au S.-E. Dans la mine d'Aslak j'ai observé plusieurs filons dequartz et de granite à grandes par tics , qui coupent tranversalement l'amas ferreux et le gneiss encaissant; l'un des fi!Ons de pegmatite
a 2 mètres d'épaisseur et paraît assez régulier. Il y a aussi des veines de spath calcaire, comme dans les autres- mines d'Arendal. Parmi les déblais répandus à la surface du .sol Filons deP°E" phyre noir.
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DE LA INORWÈGE ET DE LA . FINLANDE.
on remarque des fragments d'un porphyre noir contenant des grains d'un vert-noirâtre, d'apparence pyroxémque; lorsqu'il est abandonné depuis quelque temps à l'air, ce porphyre se délite et se réduit en poussière d'un gris-verdâtre ; d'après ce que m'a dit le maître mineur, il provient des parties inférieures de la mine actuellement plongées sous l'eau et il forme un filon épais qui traverse le gîte. Il paraît être postérieur non-seulement à l'injection des amas ferreux, mais encore au granite à gros grains; car à peu de distance de Nâskils, à Franzholmen, M. Scheerer a observé un filon de
porphyre noir, semblable à celui de Nâskils, qui coupe une masse de granite à gros grains intercalée
dans le gneiss; ainsi ce porphyre paraît correspondre à une troisième époque d'éruption de roches feldspathiques.
Les gangues principales qui accompagnent le
Gangues prin-
fer oxydulé à Nâskils sont les mêmes qu'à Laiwsev cipales minév et à Thorbj6rnsboe , seulement il m'a paru y avoir un peu moins de grenats ; on y trouve aussi du :ale, eaux accidentels. de l'asbeste, de l'apatite (moroxite) des zircons, du sphène, de la paranthine et de la préhnite. C'est seulement ici que l'on a trouvé l'oerstedti te, en cristaux associés à l'amphibole, au pyroxène et à l'épidote;
c'est un silico-titanate de zircone, très-rare olti reste, ayant une teinte violacée. Sa forme cristalline dérive, comme celle du zircon, d'un octaèdre à base carrée, et les angles des deux octaèdres sont même presque identiques ; les cristaux que j'ai VUS consistaient en un prisme octogone surmonté d'une pyramide quadrangulaire et présentant trois -facettes sur chacun des angles de la base. Il y a ici un autre minéral rare, la Bucklandite ou épidote brune à bases d'oxydes de fer ; elle est en Tome X 17, 1849.
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