Annales des Mines (1849, série 4, volume 15) [Image 138]

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GITES MÉTALLIFÈRES DE LA SUÈDE,

DE LA NOR WEGÈ ET DE LA FliNLANDE.

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très-variable, de 500 à 150 : on voit se rattacher à.ce filon de petites veines qui sont stériles. La largeur

versales , et il en est résulté des filons croiseurs,

du gîte varie de im,6o à 3 mètres ; en 184o, il

on peut distingner deux systèmes de fentes qui traversent la diorite cuprifère; les unes sont rem-

avait été exploité sur une longueur de 120 mètres

et une profondeur de 8o; jusque-là il avait été

très-productif, mais alors il commençait à s'appauvrir. Le filon de Woodfalls Filon de Wood1T/Jig. 4) comprend falls. trois branches qui se réunissent en une seule dirigée du N. 1 2 E. au S. I 2 0., et plongeant fortement à 1:O.-N.-O..; l'épaisseur est variable, mais habituellement inférieure t i mètre. Ce filon présente de fréquents accidents; sur la figure 4, on voit une faille suivant laquelle une des portions s'est abaissée d'une hauteur de 5 mètres. Il y a plusieurs

autres failles qui ont donné lieu à des rejets ou abaissements : elles sont ordinairement remplies par de petites veines de chlorite ou par une matière argileuse, mélangée d'amphibole. Le gîte de Michel! (Pl. Gîte de Mitla. 5) est un des plus irréguliers; il a une épaisseur moyenne de 1^',20, et court du N.-N.-E. au S.-S.-0. : il comprend un grand nombre de veines qui s'entre-croisent, vont en convergeant ou en divergeant. Aux points d'in-

tersection, il y a tantôt appauvrissement, tantôt enrichissement. En certaines parties le gîte forme comme une selle, et plonge à la fois au N.-0. et au S.-E. ; on le voit s'interrompre en atteignant le schiste argileux. En général, ces filons ont peu d'étendue en longueur, et ils se rapprochent quelquefois des amas. Ils sont clairement séparés de la roche encaissante,

et les cassures sont nettes; mais elles ne se sont pas faites avec régularité, et ne se sont pas prolongées fort loin. Il s'est produit aussi des fentes traits-

n y a quelque-

plusieurs sysmais ceux-ci sont stériles : ainsi, à la Vieil le-Mine fois , ternes de fentes.

plies d'une substance argileuse; les autres plus anciennes, coupées et rejetées par les précédentes, sont occupées par de la chlorite. Dans tous ces filons, le minerai consiste en py- Composition des

rite de cuivre ordinairement accompagnée d'un filons. peu de pyrite de fer ; il est répandu dans des gangues de quartz et de chaux carbonatée lamelleuse ; on trouve aussi çà et là des fragments de la diorite encaissante; ainsi, par leur composition, ces filons ressemblent à ceux de France et d'Allemagne, et

sans doute ils ont la même origine. La teneur moyenne du minerai après triage à la main est de 5 p. o/o. On a remarqué en général que les gîtes s'appauvrissent à mesure que l'on pénètre à une pl us grande profondeur. Les parties supérieures

sont en décomposition; les pyrites de fer et de cuivre ont été changées en hydrate de fer mélangé d'un peu de cuivre carbonaté. Ici donc on a, comme dans le Cornouailles, le gossan ou chapeau ferrugi,, neux des mineurs anglais. A 22 kilomètres environ à l'E.-S.-E. de Kaa- Filon de Raipas-

fiord, se trouve un autre groupe de filons sur la var" montagne de Raipasvara; ceux-ci ne sont point renfermés dans la diorite, mais dans des bancs de pierre calcaire. Cette roche est compacte et g tenue, un peu cristalline, blanche, tirant parfois sur le rouge ; des couches d'un gris clair alternent

avec d'autres qui sont noires ou d'un gris foncé. 11 y a aussi dans le calcaire des couches de schiste argileux , et de petits lits de schiste siliceux (1'1111

rouge-violacé, contenant des veines et des aman-